samedi 30 août 2008

dimanche 17 août 2008

Serguei et son excellent beurre

Serguei, ca vous dit quelque chose?.. Mais si, rappelez-vous. Serguei Vassilievich est un russe du Kazakhstan. Ayant toujours vecu a Aul, a deux pas de la frontiere avec la Russie, il occupe la maison familiale avec sa mere, amalade et mal voyante et ses deux fils de 16 et 17 ans. Dans son album photo, sa periode d'armee, faite de 77 a 79 a Berlin. Les visages poupins de ces soldats kazakhs, Tatares, Ouzbeks se melangent dans ces instantanee de guerre froide: il avait 17 ans a ce moment. La proximite de l'occident se reflete d'ailleurs dans son album: dessins ? logos de Led Zeppelin, decoupage de catalogue de textile feminin allemand, il en garde meme en memoire quelaues mots d'allemand qu'il n'hesite pas a melanger au russe pour se faire comprendre.
Plus tard, il se passionna d'halterophilie et trouva chez lui de bons terrains d'entrainement: le transport des sacs de 70 kg de pommes de terre. La region d'Aul est fortement rurale, et chacun a son lopion de terre: lui cultive des pommes de terre, carottes, tomates, framboise, pommes, concombres. Mais la temperature estivale (au dela de 40) et les problemes d'eau aidant (Anne en parle plus tot), ca ne pousse plus fort dans son jardin. Et les vaches ne font plus beaucoup de lait non plus, mais il en tire quand meme sa propre creme et son propre beurre. En ajoutant la viande des animaux et le pain qu'il confectionne en hiver (par -40, faut pas trainer dehors), il est quand meme presque autonome.
Bien qu'a 20 km d'un grand complexe minier (or, bronze et autres metaux), il travaille a la protection d'une bande de foret dont l'espece arboree ne se retrouve qu'au Canada. D'ou une certaine fierte, malgre l'assechement de sa region qu'il considere comme une 'catastrophe ecologique'.

samedi 16 août 2008

Dina et Vera, une drole de paire

Quelle drole de paire que Dina et Vera. Fille et mere qui ne se ressemblent pas, elles partagent une joie de vivre et une foi evangeliste inebranlable face a une vie qui ne les epargne guere. A 23 ans, Dina fait des menages dans une banque locale alors que Vera a en charge le nettoyage de la place du marche. Toutes les deux vivent surtout de leur jardin, immense, qui en plus des fruits et legumes habituels, est compose d'une tres grande quantite de framboisiers, et de qq vaches et cochons. Peut etre le statut d'ancien militaire de leur mari et pere (en ex-RDA) aide-t-il aussi. En tout cas, celui ci semble gravement malade et passe sa journee dans l'une des 2 pieces de la minuscule maison qui reste dans la penombre. L'autre piece, plus eclairee, fait office de chambre - cuisine - salle a manger. Avant de se marier, Vera naviga sur de nombreuses mers et oceans proche de la Russie a bord d'un chalutier. Des 'missions' de plusieurs mois l'ont conduit au Japon, a Vancouver... drole de contraste avec Soloniechnoye...

jeudi 14 août 2008

Bishkek, kesako

Pour nous, Bishkek, c'est:
  • une pause de plus, qui fait du bien au corps, apres les records de temperature des derniers jours
  • des cours de russe pour Seb, qui commence a pouvoir latter les inspecteurs de parcs corrompus (histoire a venir)
  • le plaisir (enfin, pas tant) de taper des textes a l'avance et savoir qu'ils vous seront diffuses au compte goutte (merci google)
  • des omelettes frittes a n'en plus vouloir
  • une soiree entre francais au Radisson (pas SAS, guesthouse... chacun ses moyens...)
  • une sequence info ou on se rend compte qu'il y a pile un an, on etait a Gori, ville natale de Staline, actuellement sous les bombes russes... brrrr...
  • des cyclos a 4 qui pedalent plus que nous (on est vraiment des tortues) et qui nous aident a mettre des photos sur le blog histoire de ne pas attendre 10 plombes
  • un combat pour que je garde mes cheveux, mais Anne n'a pas dit son dernier mot (et moi non plus)
  • des preparatifs de voyage qui nous orientent loin des endroits touristiques habituels
  • des kilos de melon, pasteque, peche et tout ce qui vous fait courir plus vite que Karl Lewis (chacun son epoque) vers le trone...
  • et un depart prevu mercredi 13 aout , apres les cours journaliers de russe. [edit: en fait, c'est reporte a jeudi 14 aout, on traine...]

mercredi 13 août 2008

Greoux-les-Bains, Aurec-sur-Loire, Plabenec, Caudan, Rilly-sur-Vienne...

Avant de prendre la route, on satisfait a nos devoirs sportivo-culturo-reposant en visitant le musee national de l'histoire kazakh (visite express en 1H avec les gardiens aux trousses jusqu'a la salle MOI-JE dediee au president Nazerbaev), en s'accordant la sieste de rigueur et en grimpant (pour Seb) jusqu'a Kok-tobe, colline qui surplombe la ville.
Je m'aime conjugue par Nazarbaev
Une caracteristique d'Almaty: un rez de chaussee flambant neuf, quant au reste...

Le musee national

Il n'y a pas de week-end pour nous, apres une derniere nuit au bureau, on reprend le velo dimanche matin (3 Aout)... enfin Seb puisque Anne met le velo et tous nos bagages dans la golf de Boris (le gardien de Check-point) pour une dizaine de km. Et pourquoi? ...Encore Seb et son biclou qui ne supporte pas si bien que ca le voyage (le biclou, pas seb). Encore un peu plus d'une heure, Boris nous trouve de quoi souder a froid le cadre (qui commencait a se fissurer), puis trouve encore mieux: un soudeur sachant souder (l'aluminium, dans notre cas...). Repare et ressoude, on est invite a manger en attendant que passent les grosses chaleurs et finalement, on leve le camp a 16H, par une fraiche temperature de 38 deg.

Boris, sa famille et sa maison faite main

20 km d'autoroute pour sortir de la ville, on va dire que c'est stressant et deconseille. On s'echappe des que possible sur une route moins empruntee. Tout doucement, l'orient se decouvre et les eglises laissent la place aux mosquees et les tombes portent plus le croissant que la croix.

Cimetiere d'Orient

... et mosquee d'Orient

On retrouve la route principale le lendemain, apres 40 km de deviation, mais cette fois-ci, la circulation est moins dense. La meteo aidant-pluie rafraichaissante- nous filons a toute allure vers les 82 km en fin de journee. Un record qu'on aura du mal a battre, c'est sur. Le lendemain, le vent est avec nous, le col de 400m avale, et la France semble toute proche...
Qu'ils viennent de Greoux-les-Bains, Aurec-sur-Loire, Plabenec, Caudan, Saint Maurice, Rilly-sur-Vienne, les Herbiers, St Symphorien, Valence, Avignon ou Autrans, tous ces bus qui nous doublent portent en eux une douce odeur de camembert et de baguette, meme s'ils ont une plaque kazakhe (une deuxieme vie ici, apres avoir sillonne les routes de l'hexagone.

On a passe la frontiere sans s'en rendre compte???...

Le compteur s'affolle aujourd'hui, et apres une pause "chaleur" a l'ombre d'une mosquee-ou d'une madrassa. on ne sait pas- on se decide a passer la frontiere du Kirghistan le soir meme. Une frontiere de plus donc, mais plus tranquille que les precedentes ou on a meme droit a un ''je t'aime'' d'un douanier!! Au final, on pose les velos a 20H avec 121km dans les guibolles...
La journee se termine avec la visite de 3 routiers Kazakhs bloques de ce cote-ci de la frontiere, et qui entament leur nuit tout pres avant de venir nous saluer a 22h30 (a la Mongol: on dormait deja), pouvant finalement traverser la frontiere.

Nous sommes aux portes de Bishkek.

Au loin, les montagnes kirghizes

lundi 11 août 2008

Histoires d'eau

Manger des pates cuites (crues, ca me tente pas), savonnage des habits histoire qu'ils retrouvent leur couleur initiale (ou presque, mais ne pas trop frotter, sinon ca fait des taches de propre), seances de lutte contre les carries, un petit decrassage des mains de temps en temps, boire, lavage de la popotte, decrassage total ou partiel regulier quand meme. Choisissez l'ordre, chacun ses priorites. Ca parait si evident, et pourtant... Depuis Oulan-Bator, jusqu'a Almaty (3 mois), nous n'avons eu acces a l'eau courante que 3 fois. A Tsetserleg, au fairfield, guesthouse geree par des anglais (douche et eau chaude grace a un generateur electrique individuel par douche), chez Nicolai dans l'altai (il s'est bricole un robinet dans sa cuisine), et a Rubstovsk, derniere ville avant le Kazakhstan (lavabo dans la chambre, mais uniquement de l'eau froide).
1H apres l'orage, Tstserleg, Mongolie

24H apres l'orage, Tsetserleg, Mongolie

En Mongolie, l'eau est plutot rare. Certaines yourtes se trouvent pres des rivieres, d'autres sont a 1 voire plusieurs km du point d'eau. Le reapprovisionnement se fait alors a pied, a cheval, en moto ou en voiture. Autant dire que l'eau n'est pas gaspillee. Nous avons fait comme tout le monde (a la difference pres que nous utilisons un filtre), et rempli nos outres dans des rivieres, des trous d'eau (grosses flaques, petit trou d'eau dans le lit d'une riviere assechee...), ou a des sources. Tous ces points d'eau sont partages avec les troupeaux (qui ne se privent pas de patauger). Les mongols font reposer l'eau quand elle n'est pas tres claire, puis la font bouillir. On a donc pris soin d'eviter de la souiller (bassine afin de ne pas verser de savon, ni de saletes directement dans l'eau). L'eau est le plus souvent potable, bien qu'un membre de peace corp nous ait informes qu'il existait une pollution au mercure de certains cours d'eau(exploitation de mines).

A Tsetserleg, Mongolie, coupure d'eau depuis plusieurs semaines (pour cause de travaux apparemment). Notre guesthouse fait venir un camion citerne tous les 2 jours pour remplir le reservoir. Les habitants, eux, font la queue dans la rue avec des seaux lorsque le camion charge de les reapprovisionner arrive.

Dans les villages Mongols, pas d'eau courante, mais un puit communal. Une personne est chargee de remplir les seaux, bidons, barils et autres, et de faire payer l'eau (attention aux horaires et jour de fermeture).

Dzamaar, fermeture du puit le mardi
Pour les toilettes, evidemment pas de chasse d'eau. Dans les villages, c'est 2 planches et un trou dans une cabane, pour le quartier ou la maison. Dans la campagne, un coin est designe, souvent en contrebas de maniere a ne pas etre vu depuis la yourte. Cet endroit sert egalement a entreposer les dechets (composes chez certaines familles uniquement d'os).

Toilettes communales, Dzamaar, Mongolie

En Russie, nous avons continue a nous approvisionner dans les rivieres, aupres desquelles nous campions presque chaque soir. Puis, nous avons commence a reperer des puits, disposes regulierement le long des rues (c'est plus facile a filtrer). Nous avons egalement demande de l'eau a des habitants (dans certaines villages, pas de puit dans la rue, mais un puit dans chaque jardin). On a eu droit au pompage manuel, mais aussi au pompage electrique (on appuie et ca coule, facile).

Depuis l'altai, on trouve un systeme d'evier avec un bac au dessus, qui fait office de reservoir, et un seau dessous pour l'ecoulement. Tres pratique pour se laver les mains au restaurant, et les dents dans les maisons. Pour la douche, c'est la cabane au fond du jardin. Une entree, puis une petite piece calfeutree au plafond bas, avec un banc pour s'asseoir. On peut faire chauffer de l'eau grace au poel, puis on melange de l'eau froide du puit avec cette eau bouillante dans une bassine prevue pour cet usage. La piece etant isolee, elle se transforme en sauna. Decrassage garanti!.

Toilettes a gauche, salle de bain a droite

L'approvisionnement en eau a donc ete facile dans l'altai jusqu'au jour ou, nous etant arretes dans un village comme a notre habitude(une 100aine de km avant la frontiere russe, region plate avec des champs a perte de vue) , nous n'avons pas pu remplir notre outre. Les pompes ne fonctionnent pas, un habitant nous dit qu'il n'y a pas d'eau dans le village. Bizarre???!!! Village suivant, on retente (pas le choix, on n'a pas assez d'eau pour faire cuire les pates). On repart avec un melange d'eau et de sable. Pas fameux.

Nous arrivons dans le 1er village apres la frontiere, au Nord du kazaksthan, toujours pas de puit en vue. Serguei, qui nous accueille, nous apprend que les puits sont a sec, et que cet ete, il n'a plut qu'une fois. (Il est originaire de ce village et nous explique qu'il y a une trentaine d'annee, le puit etait plein) . Le village est maintenant approvisionne en eau (payante) par train. Il y a de l'eau pas tres loin du village (d'apres ce qu'on a compris, une riviere), mais comme la region est encerclee par des mines (or, et autres minerais) les cours d'eau sont pollues et l'eau ne peut pas etre utilisee. Du coup, pour lui-meme comme pour la majorite des habitants ruraux rencontres, plus d'eau signifie: (dixit serguei)

-Pas d'eau, donc peu d'herbe, donc peu de lait (creme, beurre, fromage) -Pas d'eau donc pas de legumes, pas de fruits, et surtout pas de pommes de terre (alors qu'une grande partie de la nourriture est cultivee dans le jardin) -Quand il n'y aura plus du tout d'eau, et bien il faudra prendre le train et partir.

24H plus tard, nous arrivons a Almaty, eau courante, chasse d'eau, douche illimitee, fontaines dans les parcs. Une ville verte au milieu du desert. Enfin, dans le centre... A 10 km de la, dans la banlieue, on retrouve le puit et les toilettes seches au fond du jardin.

Amalty

lundi 4 août 2008

Andrei et son jardin...

A force d'etre accueilli par de nombreuses personnes, on s'est dit qu'on avait en main de l'or. Mais de l'or tout simple, tout naturel: une galerie de portrait de gens normaux et extraordinaires, simples et chaleureux qui nous ont tendu la main sans contre partie que notre presence, notre sourire et l'odeur de nos chaussettes.
Cette galerie unique nous semble finalement representative de notre voyage: des gens, des rencontres et pleins de questions qu'on pose ou ne pose pas et de reponses qu'on a ou n'a pas.
Le premier portrait de cette galerie est celui d'Andrei...
A Inia (иня), il n'y a pas beaucoup de travail. Et c'est bien le probleme d'Andrei qui a 31 ans vit chez ses parents avec son frere de 33 ans et sa soeur Sveta de 15 ans. Sans travail ne veut pas dire sans occupation puisqu'il s'occupe du jardin avec sa mere Tania, et etait en train de construire un garage lors de notre passage. Tomates, betteraves, oignons, concombres, pommes de terre bien sur... ainsi qu'une vache laitiere, voila de quoi nourir la famille. Vivant en republique d'Altai (autonome dans la federation de Russie), la langue parlee a la maison est un melande de Russe et de la langue local d'Altai. Cette seconde langue qu'il a apprise a l'ecole est parlee par 30 % de la population de la republique. On sent d'ailleurs chez Andrei une certaine fierte dans cette difference linguistique.

dimanche 3 août 2008

rrrrr, faut pas l'emmerder

allez, une petite derniere de Mongolie... quand je vous disais que Anne maitrisait maintenant vraiment les chiens mongols... voila ce qu'il est advenu du dernier clébard qui l'a emmerdé....
Fallait pas l'embeter....

samedi 2 août 2008

Almaty, le pere des pommes

Almaty, une oasis enclavee entre le desert et les montagnes dont certaines depassent 4000 m. Facile donc de se reperer: quand ca monte on va vers le sud, quand ca descend on se dirige vers le nord. Pour nous les rois de l'orientation, on arrive meme a se reperer en ville (avec des rues en quadrillage, ca aide aussi).
Hier, a17h: 38 deg sous les arbres.

De l'ombre, de l'ombre

Vous imaginez bien qu'on oublie la seance bronzage au soleil. Au programme donc: balade en ville ou tous les trottoirs sont a l'ombre, sieste dans les parcs, visite du bazar et quelques heures au bureau...

Le marche, les fruits secs... l'orient a notre porte...

Les piles de dossiers, le PC... Anne a fond meme en dispo..

Ici, on navigue entre les magasins de luxe, cafes chics, poupees russes et hommes d'affaires elegants. Ca sent l'argent a plein nez... Et on n'a pas a s'etonne de cela: les policiers, bien que discrets, font bien leur boulot et ramassent tout ce qui ne cadre pas dans ce petit paradis frique et rafraichissant.

Bien sur on n'oublie pas les rejouissances administratives: visa, enregistrement... Le soir c'est generalement la retraire dans nos quartiers nocturnes, ou Anne se lache sur les salades de fruits. On a passe aussi une soiree dans un restau sur les hauteurs de la ville en compagnie de Marc.

Marc, connu et qui connait tout Almaty, nous degotte une place alors que le restaurant est plein...

Plus de 6 km de montee qui ont ete recompenses par une ambiance ouzbek chaleureuse: architecture orientale, nourriture excellente et spectacle de danse... Entre robe de soirees et 4*4 rutilants, c'est sur qu'on jure un peu avec nos Tshirt degoulinants et nos velos crottes!!

Contraste saisissant...

Ambiance orientale garantie...

Reste au planning differentes visites culturelles avant notre depart pour Bishkek dimanche matin. On abandonne l'idee de la boucle vers l'est (canyon de Sharyn, tres joli) pour un trajet plus direct et moins sec on espere, temperatures obligent.

Parc Pantilov... d'un cote le memorial de guerre, de l'autre cette splendide eglise tsariste...

Almaty, c'est aussi ses magasins de velo ou on trouve des gens competents... il etait temps...

vendredi 1 août 2008

Bivouacs

Apres plus de 50 nuits sous la tente, il fallait bien feter ca... Alors a vous de suivre pas a pas les endroits ou on a bivouaque... Просмотреть увеличенную карту

De Serguei a Marc, nos anges gardiens

25 juillet: une 40aine de km, plats, route toute lisse, et on arrive a la frontiere. 19h15, on rentre dans la douane russe, 1 H plus tard, on sort de la douane kazakh. Expedie!

26 juillet:Il s'agit maintenant de trouver une gare. La traversee du Kazaksthan est prevue en train. On s'arrete dans le premier village, qui s'avere etre la douane pour les trains qui arrivent de Russie. Notre train etant le lendemain, Serguei nous invite chez lui. Petit apres-midi a tchatcher et a faire la sieste. Il fait une chaleur infernale dehors, on reste calfeutre afin de garder un peu de fraicheur.
Serguei et sa creme faite maison
27 juillet: Trouver une gare, c'est une chose, trouver un train, autre chose. Pas possible d'acheter de billets, les trains etant tous complets. Il parait qu'une negociation avec le provodnik(en charge du wagon) est possible. Nous voila donc sur le quai de la gare a 6 h du matin, accompagne par Serguei, velos empaquetes, sacoches empilees. Les douaniers rencontres sur le quai nous disent qu'il ne devrait pas y avoir de problemes pour monter. 1er train, quelques discussions entre le provodnik et les douaniers plus tard, on monte les bagages (aide par les douaniers qui se transforment pour l'occasion en porteurs de sacoches).
Quand il n'y a plus de places, il y en a encore. On occupera la cabine du provenist, avec un autre gars.

Centre du Kazaksthan, sur le quai d'une gare

Seance lessive

28 juillet: apres 24H de train, on arrive a almaty. Petit reperage de la ville pour trouver un hotel. A un feu, on se fait interpeller: -Where do you come from? -France. -Des francais, j'en etais sur.
Marc vit depuis 15 ans ici et a une entreprise (enfin plusieurs). 1H et un the dans ses bureaux plus tard, notre petite vie a almaty est organisee. Nous planterons notre tente dans le jardin de la maison qu'il a loue pour la transformer en bureau (douche, cuisine, c'est nickel). Il a egalement un autre bureau dans le centre, qui deviendra notre cafe internet. Pas de laverie ici, mais la solution est vite trouve: il nous envoie dans un pressing (tenu par un francais). 24H plus tard, nous avons des habits laves, repasses, plies, et qui sentent bon (Seb, apres sa douche, le soir: j'ai pas ose m'essuyer avec la serviette de toilette de peur de la salir). Et pour midi, il nous conseille un bon restau a 2 pas, qui a une formule buffet. On se baffre comme jamais. Meme seb se jette sur les salades.

Camping au bureau, on est sans dessus dessous...