vendredi 23 janvier 2009

Bon comme du bon pain...

Tout. Tout etait regle comme du papier a musique (merci l'homme du siege 61). Les trains, le bus, les ferries et le jour de visite en Grece pour arriver un week end a Grenoble. Sauf que. Sauf que c'etait sans compter sur Kostas, notre voisin de compartiment dans le train Istanbul - Thessalonique.

Kostas en ses terres

Si, si Kostas, vous le connaissez bien... Enfin, tout le monde le connait a Zitsa. Le boulanger... Mais si, le fan de Couchsurfing... Et donc fervent de visites plus ou moins imprevues dans ses montagnes boisees. Et donc, on n'a pas hesite longtemps...
Kostas et ses oeuvres

La commande du cure -euh, du pope/pasteur/immam (choisir le bon!)!

Charlie, le nouveau pote de Anne

Athenes, ce sera pour une autre fois -de toutes facons on a rate le train-, Patras aussi. Bus pour Ioannina, puis un peu de fourvoyage nocturne autour de la ville pour arriver dans ce petit village de 700 habitants - il aura fallu 2 jours pour les 25 km theoriques-... Tous les chemins menent a Rome, mais pas a Zitsa!

Zitsa, perdu dans les montagnes boisees

Monastere des Saints Peres, a cote de Zitsa (tres jolie iconostase, mais pas de photos pour Ben/s marraine! -pas assez de lumiere-)

Un jour de repos et decouverte du coin, on reprend les velos direction l'Adriatique (Igoumenitsa). Faites le trajet en un jour, nous conseille Kostas, car la pluie est annoncee demain. Effectivement! On ne l'a pas ecoute (124e bivouac au col), et on a bien pris la saucee pour ce troisieme dernier jour de velo du voyage...

Malgre tout, on est arrive a Zitsa

Demain matin, le ferry engloutit nos velos pour les regurgiter a Venise. Blurp! Fin de la digestion - apres Venise/Milan puis Milan/Chambe en train- dimanche soir... Inch Allah...

Igoumenista, sur la cote Adriatique

dimanche 18 janvier 2009

Le bout de la medıterranee...

On ne quıttera pas la Syrie sans un dernıer accueil, a 2 km de la frontiere... et une dernıere soıree separee (pour Anne, papottage avec les fılles. Pour Seb, Al Jazeerah en boucle avec le pere / grand pere (cumul des mandats!) pour tout suıvre de la guerre a Gaza). The last but not the least... et surtout pas le plus chaud nı le plus confortable! Premıer repas turc: omelette -parfaıt, ce nom est unıversel!- et kebab -celuı la aussı- pour rechauffer nos corps glaces par ce temps humıde et froıd avant le dernıer col avant la mer. Ce dernıer jour, parfoıs ce le fut...! Maıs sı meme les panneaux de la cırculatıon le disent...
Au bout de la journee, des dernıers 650 m de denıvelee posıtıfs, et de la descente sous la pluıe (Anne a 40 km sur une route mouıllee par vent de cote, on n auraıt pas vu ca ıl y a 8 moıs... surtout pas avec le sourıre!) et de la 2*2 voıes super bucolıque (on a vu pıre cependant). Les lunettes embuees, la capuche et les casques... maıs qu on se le dıse (et qu on vous le dise): au fond c est la medıterranee!!! Dıffıcıle a croıre qu ıl y a 8,5 moıs, on etaıt au pıed de la statue de Gengıs Khan, sur la place du parlement mongol...
16 janvıer: Dernıere vılle avant le traın... Et bah non fınalement... Travaux sur la voıe... Adana, ce sera plutot en bus, avant le traın... enfın, logıquement!

samedi 17 janvier 2009

Des nouvelles de Bob

Non ıl ne partira pas dans 2 moıs en Amerıque du Sud. Il vit toujours a Samarcande, malgre un petit changement de domicile. Apres une petite semaine chez un gardıen, ıl a faıt un retour au centre culturel francais, mais trouve domıcıle le jour meme... chez une avocate en mal de compagnie (un fıls en Coree, alors forcement, elle a craque pour Bob(ette)... Qu ils sont bıen ces avocats!!

vendredi 16 janvier 2009

3 millenaires d'experience! (les photos)

1- Mohmad l'entrepreneur qui a pris son apres midi pour deux touristes a velo... L'accueil syrien!!! 2- Anne parait bien petite! 3- Brassage et cuisson 4- Decoupage ingenieux et a l'ancienne 5- Tamponnage ultra rapide pour chaque cube... Il faut pas se rater! 6- Des tas, des tas, des tas... 1000 t, c'est BEAUCOUP plus que ca... 7- En sortant de notre genereuse visite, les bras pleins de cadeaux savonneux... On pue tant que ca?

Retour vers le futur


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Et voila, ca qui devait arriver arriva. Ce qu'on n'osait meme pas imaginer quand nous avons mis la cle sous la porte (enfin dans des mains de confiance) il y a maintenant plus de 8 mois est devenu une realite: nous rentrons.

Plus tot que prevu diront les esprits -et rumeurs- chagrin(e)s. Mais avec tant d'images dans la tete, tant de souvenirs qu'on se demande comment tout ca tient dans une petite tete comme la notre. Des gentils, des mechants, des grands, des petits, des bronzes, des tous pales... tant de personnes rencontrees, aimees ou detestees, tant de paysages a couper le souffle de beaute ou d'horreur, et tant de choses qu'on ne pourra jamais raconter. Mais forcement, ca fait peur de revenir. Ca fait peur de revoir ce qu'on eu de la peine a quitter, mais tant de joie a s'en ecarter pour 15 jours, ordonnance que notre medecin traitant -declare en bonne et due forme a la secu- nous a renouvele un bon paquet de fois. Ainsi, on va prendre les chemins de traverse, l'ecole buissonniere europeano-asiatique, une lente fuite de ce Moyen-Orient si tourmente en ce moment -mais pas encore ici meme- a cette Europe en plein crise. Des escales autant qu'il est deraisonnable d'en faire. Une bonne semaine -c'est un minumum- pour sauter de train en train, de train en ferry, de ferry en velo pour finir pas tres loin de chez nous .

Alors, si vous avez envie de passer qq heures avec nous, sur un velo, un tricycle, un ce-que-vous voulez et ne pas ecouter les choses qu'on ne voudra pas vous dire de toutes facons, c'est avec grand (euh non, immense) plaisir qu'on vous retrouvera devant la gare de Chambery, entre le 17 et le 31 janvier, a 7h52 precise. Et pis, on rentrera ensemble a Grenoble, avec notre eternel rythme d'escargots, a papotter comme des gamins, a se lecher les babines rien qu'a penser aux confitures aux pommes et aux coings qu'on fera cuire un de ces jours, a revasser en regardant l'Isere se carapater loin devant nous, a pleurotter en ce disant que finalement on n'etait pas si mal a l'ot' bout du monde. Et pis ptet qu'il ya aura un restau dans le coin: alors on se fera une bonne fondue qui rechauffe les coeurs, on rira au dessus d'un morceau de St Marcellin bien coulant, et on se maudira d'avoir encore qq bornes a faire pour arriver chez nous.

Et enfin, ptet qu'on arrivera chez nous. Et pis ptet pas, ptet qu'on n'osera pas. Rentrer dans notre chez nous, retrouver notre grand lit sans duvet, marcher sur ce parquet dont on a meme oublie la couleur, -du parquet, ahhhhhhh-, allumer la gazinere alors que ptet GEG en a deja eu marre de nous depuis longtemps... Alors si on n'ose pas, ptet qu'on passera une derniere nuit dans notre tente, entre Ikea et l'autoroute. Ou ptet pas...

jeudi 15 janvier 2009

3 millenaires d'experience!

... et dans la famille Barakat, on en est a la 4e generation. apres un premier reperage il y a plusieurs semaines, Anne retourne voir M. Barakat avec une idee en tete: visiter sa fabrique de savons comme il lui avait propose. Chose promise, chose due, on plonge pendant plus de 3 h dans l'arriere cour de la fabrication du fameux savon. Premiere etape dans la banlieue d'Alep: 1000 m carre pour fabriquer pendant les 3 premiers mois de l'annee 1000 tonnes de savon qui secheront ici meme. Derriere les reserves d'huile d'olive (pour 100 tonnes), les bacs de cuisson accueillent un melange contenant de 500 kg a 3t d'huile de laurier (une etoile pour 500 kg: 6*, c'est la classe!) pour 10 t d'huile d'olive et 1.5t de soude (d'autant plus de soude que la qualite de l'huile d'olive est faible, on peut monter a 2.5 t). Apres 2 jours de cuisson de l'huile d'olive et de la soude, on melange l'huile de laurier pour etaler l'ensemble sur d'immenses etendues de carrelage (lave - ouf!- et recouvert de papier). Qq heures apres, c'est la decoupe du grand gateau, et avec un peu d'ingeniosite, il ne faut que quelques 10aines de minutes pour servir les convives, en n'oubliant pas le sceau etoile de la fabrique (pas d'etoile? VEinard, vous avez une edition speciale a 40 a 60 % d'huile de laurier). Ensuite on fait secher plusieurs heures par tas de 3 avant le stockage pour 7 mois dans le hanger. De la, chaque savon attend patiemment son tour de containaire jusqu'en Europe (le Havre, c'est moins cher que Marseille!), pays arabes ou Canada.

 
D'ou vient la matiere premiere? Pour l'olive, vous avez vu les photos de la region; pour le laurier, la region turque d'Antioche est mise a contribution; quant a la soude, la Roumanie figure en tete de liste. Il y a 15 ans, on utilisait encore du "chanan", mais la cuisson de cette plante etait bien fastidieuse.

Que fait Mohmad pour se distinguer de ses 34 concurrents dans la ville (c'est le plus jeune de la bande)? La seconde etape -et usine- donne la solution: shampooing, savons de toutes sortes et toutes formes, pastille pour la lessive, gants de hamam (en poil de chameau d'Arabie Saoudite, si si!): tout pour etre bien dans sa salle de bains (ca sonne pas mal, non?). A partir de savon d'Alpe concasse -mmm, des macaronis...- il decline sa gamme avec de nouveaux ingredients: amande, miel, rose, sesame noir... Une diversification recente qui l'emmene a vendred surtout a l'etranger: ne soyez pas etonnes si vous le rencontrez au chateau d'Angers (qu'il compare a la citadelle d'Alep) ou sur la place Bellecourt a Lyon: il y va regulierement.
 
Si vous passez par Alep, arretez vous, vous etes invites!
 
1- Mohmad l'entrepreneur qui a pris son apres midi pour deux touristes a velo... L'accueil syrien!!!
2- Anne parait bien petite!
3- Brassage et cuisson
4- Decoupage ingenieux et a l'ancienne
5- Tamponnage ultra rapide pour chaque cube... Il faut pas se rater!
6- Des tas, des tas, des tas... 1000 t, c'est BEAUCOUP plus que ca...
7- En sortant de notre genereuse visite, les bras pleins de cadeaux savonneux... On pue tant que ca?
 

 
 
 


mercredi 14 janvier 2009

Dans le souq de Damas, l'actualite ne peut nous echapper

"C'est l'holocauste que veut Israel. L'ennemi sioniste est en train de bruler Gaza, avec ses femmes, ses enfants et ses anciens avec la collusion d'autres arabes. Ils veulent l'holocauste pour mettre a terre Gaza, mais Gaza ne se pliera que devant Dieu. La victoire viendra si Dieu le veut. Abu Riad".

Photo prise le 09.01

mardi 13 janvier 2009

Palmyra, la perle du desert (et l'huitre du touriste)

Palmyre, classee au patrimoine mondial de l'Unesco, c'est une oasis en plein desert, ou fleurissent des vestiges du 2e siecles de notre ere. Alors faut aimer(au moins un tout petit peu) les vieilles pierres (meme sans etre expert, la vue d'ensemble est impressionnante). Mais on sent particulierement les ravages que ce site splendide a fait sur la population dependante du touriste: ca pue l'arnaque des que tu rentres dans un magasin, la ville (proche du site) a perdu l'ame qui devait s'y trouver pour n'etre qu'un vaste centre commercial de tout ce que le touriste aime -ou doit aimer. Bref, pas tres bucolique (et encore, on est en saison morte).
Et des qu'on s'eloigne, on retrouve des gens plus naturels, comme cet homme qui nous fit visiter sa palmeraie... 
Mais ne retenons que les vestiges, ils vallent le detour!
 
1- La lune, les arches romaines: une impression de grandeur se degage de ce site splendide
2- Pas pire, non?
3- Et la lumiere fut sur le temple de Bel
4- Dans le meilleur restaurant de la ville, on ne coupera pas a la tradition...
 


dimanche 11 janvier 2009

Krak des Chevaliers

Avec un nom comme ca, difficile de passer a cote.
Donc on est alle visiter ce Krak des Chevaliers. C'est beau, c'est grand, c'est bien conserve: il nous manquait juste la cote de maille et on s'y serait cru!
 
1- Cet escalier la, il ressemblait a s'y meprendre a ceux de la Bastille: glissant et use. Il fallait pas s'en mettre une!
2- D'en haut, on voit bas!
3- L'interieur ou se rassemble chapelle, salle de reunion (sans video proj) et lattrines (lesquelles sont etonnament placees proches des machicoulis: ca fait des projectiles sympatiques pour les assaillants...)
 

 

 

vendredi 9 janvier 2009

Barid (ca caille!) en photos (2)

7- Vanessa met le feu!
8- Verglas et montee: meme pas peur
9- Ou l'on mange chand, vite et bien
10- Al Bara: ca fait 900 ans que ca tient debout...
11- Droite comme un piquet
12- Lui, il a fait le hajj (le pelerinage de la Mecque)
13- Serjilla, c'est vaste et c'est beau
14- largues par notre bus comme des vieilles chaussettes sur le bord de l'autoroute 
15- Comme a la maison (mais en plus grand)
16- Did et ses groupies

 

 

 

Barid (ca caille!) en photos (1)

1- Merci pour tous ces DELICIEUX cadeaux!
2- Alep et une des ces nombreuses eglises
3- Et en plus, ce cafe etait a 3 m de l'hotel!
4- Jus de fruits obligatoire, quelque soit la temperature
5- Femme et soeurs!
6- Premier bivouac, premiere neige...

 

Barid! (ca caille!)

28 decembre 2008: On a beau avoir anticipe un retard de l'avion de nos deux emissaires grenobloises, la douane nous gardera Marie et Vanessa une bonne heure, le temps que l'aeroport se vide. Et on ne traine pas pour rentrer au chaud a l'hotel: 2h du mat, c'est pas une heure pour des couche-tot comme nous, meme si le concert de la veille, a l'eglise maronnite (avec Joseph, le prof d'arabe de Anne comme guide), nous a bien tenu eveilles! Au programme des deux jours a venir: visite, gastronomie et distraction au cafe a jeux au pied de l'hotel. Et pendant qu'elles visitent St Simeon, une derniere dose de TV5 avant la cure de desintox.

30 decembre 2008: C'est le grand depart pour la grande troupe, apres les formalites pour etendre nos visas: un joyeux bordel ou le fait d'etre francais nous permet d'aller plus vite (les Syriens sont bons joueurs, et oublient bien volontiers le comportement de nos compatriotes lors du mandat francais sous l'egide de la SDN entre les deux guerres). On n'a pas fait 300 m qu'on est refroidit: a 2 m de nous, un bus percute un taxi et le projete de l'autre cote de la route... La sortie de la ville promet de l'emotion!! Apres une 20aine de km de route principale, on trouve des petites routes dans les collines calcaires. Mais petits villages ne veut pas dire tranquilite absolue, surtout dans ce village ou un groupe de plusieurs 10aines d'ecoliers a commence a nous prendre en chasse, accompagne d'un caillou volant. Un caillou, en sens inverse, lance par un adulte a heureusement calme leur excitation, mais la lecon est prise: nous serons mefiants dans les villages. Le bivouac pres d'un champ 'oliviers nous apportera le bois pour un feu: un motard a qui on demande l'autorisation de s'installer la nous le prepare et nous l'allume! Ensuite, c'est le defile des voisins, d'abord les ados puis les jeunes adultes, pour finir avec l'anglophone: mais non, nous sommes bien la, nous n'avons pas froid et les betes sauvages ne nous mangeront pas! Et a 23h30, alors qu'on dormait depuis belle lurette, il a fallu encore convaincre de nouveaux motards que tout irait bien!

31 decembre 2008: Neige du matin, et froid de la journee: on n'ira pas a notre site aujourd'hui. Et le midi, en cherchant un endroit chaud - au moins pas au vent - pour cuisiner, on se retrouve invite pour le repas aupres d'un poele bien chaud: les quelques mots d'arabe de Anne font merveille. Malgre l'inviation de nos hotes a rester au chaud, on reprend la route pour un reveillon medieval, au milieu d'une ds nombreuses ruines franques de la region: ce sera foie gras (ou qqchose comme ca), cassoulet de Castelnaudary, comte et beaufort et chocolat: merci aux grenoblois et malissardois pour ce succulent repas! Mais a 21h30, quand le bois est epuise, le couvre feu s'installe vite: il gele dehors!

01 janvier 2009: Et les collines deviennent des montagnes, les cotes des ascensions, les rencontres des feux de joie. Le premier the partage avec des bergers nous propulse vers une pente impossible, recompensee par une seance de danse au sommet: il fait chau adns cette maison, mais nous serons a Qalb Lozeh ce soir pour notre 2eme bivouac medieval.

02 janvier 2009: La journee commence fort, et le compteur de Marie disparait lors de la 1ere visite du jour: un gamin -on imagine- a du le trouver a son gout. C'est finalement un autre qui se mordra les doigts d'avoir un comportement qu'on qualifiera d'inadequat: ce jeune lanceur de pierre n'imaginait certainement pas qu'un mad max casque puisse courir plus vite que lui: esperons que la reprimande energique qu'il a recu devant sa mere -meme si elle etait dans une langue inconnue mais suffisament expressive- lui servira de lecon. L'arrivee dans la ville suivante est tout aussi chaotique, entre un hotel qui veut nous excroquer 140 USD pour un chambre a 4 et un autre sans chauffage. On finit par etre heberge chez le marchand d'antennes satellite du coin! Et l'experience est interessante: hommes et femmes sont separes et Seb se retrouve bien seul, sans langue commune avec ses voisins, sans ses femme et soeurs (pour eviter tout malentendu dans ce pays a la tradition familiale differente de la notre, Vanessa et Marie sont devenues, pour 15 jours, membre de la famille!)

03 janvier 2009: Alors que les chances etaient de notre cote pour ne pas demarrer de cette ville (Idleb), faute de gaz pour le rechaud, c'est un petit coin de France qui nous trouve la solution: une concession Renault / Dacia, ou le patron nous offre genereusement 2 bouteilles de gaz et, bien sur, le the. La rencontre avec l'unique arbitre international de tennis de table de Sysrie est aussi improbable que le reste, mais c'etait le frere du precedent... On s'engage alors en direction d'Al Bara, une des nombreuses villes mortes, construites a l'epoque des croisades. Apres qq km d'autoroute -Marie continue sa preparation tous terrains pour dans deux mois- on bifurque vers moins de trafic, mais la nuit arrive trop vite, et c'est sur un chemin champetre qu'on etablit le camp, les pieds et roues englues dans cette terre collante -c'est peu dire- dont on n'arrive pas a se defaire.

04 janvier 2009: A defaut d'avoir un soleil eclatant, c'est au moins en toute quietude -et accompagnes a distance de ce jeune etudiant le francais- qu'on visite les ruines eparpillees d'Al Bara qui rappellent la presence de nos ancetres sur ces terres d'Orient. Ces colons venus liberer le tombeau du Christ etaient a cheval, les colons modernes -des touristes- que nous essayons de ne pas etre sont a velo... Mais j'imagine qu'a leur epoque, ils n'avaient pas droit au sandwich full (gros pois) - falafel - hunus pour se donner des forces pour la suite du trajet! Qq km et on attrape le bus instantanement pour retrouver le confort d'une chambre d'hotel et d'un repas a 6. A 6? Et oui, nous retrouvons, en conclusion d'une idee lancee en septembre, Di et Seb, les 2 deuchistes qui on fait un petit detour sur leur chemin de retour de Beyrouth pour partager une biere -libanaise!
Le velo a 4 est maintenant termine, il nous reste qq visites, comme le splendide Krak des Chevaliers (en francais dans le texte) ou Palmyre...