samedi 14 juin 2008

Ah bah decidement...

Anne vous delecte avec parcimonie de ses bons petits plans de voyage... Et bah, au tour des nauvais plans de Anne (et Seb aussi...).

Partant du principe qu'on etait bloque pour cause de defaillence mecanique, autant en profiter pour apprecier la Mongolie differemment, c'est-a-dire en randonnee a pied, en dormant chez l'habitant (tente et duvets nous attendent avec les velos).

Un bon plan donnee par l'hotel (et pas cher de surcroit) nous semble attractif: rester dans une yourte pas tres de Tsetserleg. La fille nous previent: c'est une yourte avec 2 hommes (rare), et elle nous sort une histoire de femme qui a quitte l'un pour retourner a la ville. Ca sent le bobart a plein nez, et on flair un couple d'homos qui se ne se dit pas dans un pays assez traditionnel. Pas de probleme en soit pour nous, donc on fonce.

On debarque devant la yourte, et la toute la famille est la: "la femme est revenue aujourd'hui..." nous annonce fierement notre conseillere... Ca pue a plein nez cette histoire, mais puisqu'une ricaine vient de passer une nuit ici, ya pas de raison...

En quelques instants, la yourte se vide, 2 voitures partent et il reste... une femme, un mome de 2 ans et une petite de 10... Et les 2 homos???

On reste l'apres midi a glandouiller, a apprendre nos langues respectives, dehors car dedans, ca pue la barbac toute fraiche (qui traine sur la table), et la proprete n'est pas au rendez-vous (a quoi bon nettoyer le jus de fruits renverse par le gosse de 2 ans, ca va bien secher -et coller- tout seul). Repas en famille ensuite, on sent la femme (26 ans) en attente de qqun (son mari probablement). On decouvre la recette du Tsuivan, mais la pate qui seche sur les couvertures du lit, ca donne pas super envie...

la pate a Tsuivan traine sur le lit

Bon, passons. Apres avoir refuse les propositions de recel d'une vieille boite a pharmacie et de pauvres bracelets pas beaux, on passe la soiree a les aider a rentrer les chevres, tenir le mome infernal loin des animaux et finalement vers 23 h, on peut envisager de se coucher (rien de pret avant, donc fallait bien qu'on attende). Et ce qui etait a prevoir s'avere: un pauvre lit de 90 (peut etre 100) pour 2, defonce avec des couvertures trop petites. Passons encore, on nous avait dit de prendre des duvets (mais ils sont pas la, je vous ai deja dit...).

Le meilleur, c'est le mari qui rentre vers 23h30 avec 2 potes pour manger. Et qui repart (ah, enfin la lumiere peut s'eteindre). Et qui revient, mais bourre cette fois. Et qui commence a gerber. Re lumiere (qui ne s'eteindra plus). Merci l'odeur, mais a cote de l'odeur de la viande fraiche qui traine sous le lit, Anne ne sait pas quel est le pire...

5h, l'heure ou les eleveurs se levent, et bah c'est nous les plus matinaux: quitte a ne pas dormir et avoir mal au dos, autant se lever... A 6h, finalement, on se barre. Fini la blague, on laisse quand meme notre obole, mais les 10 km aui nous separent de la ville seront l'occasion de prendre l'air... vraiment...

En conclusion, meme si la nuit + repas matin et soir (au final, on a squizze le petit dej) nous a coute 3000 T chacun (moins de 2 EUR), ya quand meme un peu de foutage de gueule...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Plus c'est dur pour vous, plus nous on se marre.Désolés...On languit la suite de vos aventures avec plein de vraies belles galéres comme on les aime et comme vous savez les raconter avec beaucoup d'humour.Portez vous bien tout de même.Une grosse pensée pour vous de notre confortable canapé avant d'aller se coucher dans notre grand lit chaud et douillet.A part ça on vous envie un max...
JJ et Annick