On y est... au coeur du coeur de ce que beaucoup appelle la route de la soie... Samarcand, Boukhara, que de noms qui evoquent l'Orient (lisez a ce propos le merveilleux bouquin de Amin Maalouf Samarcande)... Depuis Tashkent, le paysage est moins rose (ville, autoroute, voiture) mais on coupe la sortie de la ville en dormant une nuit chez Eugene, erudit esperantiste et membre de Servas dont l'accueil se revele excellent, bien qu'original.
Vite on trouve une route qui nous permet d'eviter les grands axes, et vite on retrouve l'hospitalite ouzbeque sous son meilleur aspect.
Dinikoul sert le the, pour notre plaisir!
fruits et legumes, bienvenue chez Dinikoul
Champs de cotons, pasteques et melons, voila le quotidien des velocipedistes qui finissent a Jizakh le trajet en velo: faut pas exagerer, mais on ne va quand meme pas traverser des montagnes en velo, alors qu'on nous a vante les plaines du pays... Un coup de train plus tard (j'aime bien le train, et de plus en plus), on se retrouve au fin du fin: Samarcande.
Samarcande, quand les nuages arrivent
ah bah, plus de nuages!!
Enfin (du fin...), c'est la, c'est beau, c'est propre... mais ca manque de charme... De superbes batiments dans une ville sovietique. De splendides madrasas, livrees aux marchands de souvenirs en tout genre. Des rues propres, mais pas un seul restaurant...
Tout est dit, le liberalisme a la sauce Karimov post sovietique, c'est triste comme un touriste suisse allemand l'appareil photo en bandoulliere.
la route de la soie attire les voyageurs, on vous dit...
Apres plusieurs jours de glandouille sans trop de visite, on file sur la route ... de la gare pour Boukhara... Et cette fois-ci on retrouve nos petits: charme, ambiance, petites rues, boui-boui et monuments en profusion et B&B peu chers et pleins de charme. Malgre un aller retour express a Tashkent pour les visas turkmenes (2 nuits dans le train), c'est bien de Boukhara qu'on garde un on souvenir sur cette portion de route de la soie ouzbeque.
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