mardi 18 décembre 2007

... Et France Inter aussi

a2avelo n'est pas un blog politique, mais quand, à l'heure de la tartine et du café, Françoise Degois se déchaîne contre la peopolitique sarkozienne, ça déchire... Rarement vu un tel craquage à cette heure... Dépêchez-vous d'écouter ça sur le site de France Inter, c'est en ligne simplement une semaine... Le texte est repris ci-dessous...

"Et allez, ça continue, c'est comme chez Eléonore, quand y'en a plus, y'en a encore ! Et là, à ce stade de ma réflexion, je me jette face contre terre, les bras en croix, et j'implore le pardon. Je crie " pitié " s'il vous plait ! Mais qu'est-ce qu'on a bien pu vous faire pour en arriver là ? Quelle faute originelle avons-nous commise pour être obligés de se farcir, du matin au soir, les états d'âme des uns, les conquêtes des autres, les rumeurs.fr, les photos pas volées, les look délirants et les sourires grivois. Qu'est-ce qu'on a bien pu vous faire pour mériter de ramasser en rafale 3 Unes d'affilées, cette semaine de notre chef d'Etat bien aimé et de sa nouvelle amie ? On dit juste amie pour éviter le procès. Je vous rappelle tout de même que la semaine dernière, le village de Paris et ses relais internet bruissaient des rumeurs d'un mariage imminent du président avec une belle animatrice. Les journaux sérieux s'apprétaient même à publier le ban. Et voilà que tout s'écroule. Et voilà que "Point de vue" entre dans la danse ; en publiant à la Une la photo, mercredi prochain, de Carla et Nicolas. L'hebdomadaire, qui jadis s'occupait des poussées de fièvres du petit dernier des Moncaco, ou des premières érections d'un boutonneux saxe-cobourg, devient l'organe officiel de la famille impériale. Il y a 3 semaines, l'ex Cecilia, heureuse, nous dit-on dans sa nouvelle vie. On est content pour elle. La semaine suivante, la Reine Mère, Dadou, manton de vison sous le bras, se promenant avec son fiston en Chine - certainement pour signer des contrats, sinon, on ne voit pas très bien pourquoi. Et cette semaine, la nouvelle, Carla, chanteuse de talent chic et glamour, normalement de gauche mais amie de coeur du président - une forme d'ouverture en quelque sorte. Non pas que je foule au pied cette belle histoire d'amour. On aime tous les belles histoires d'amour, n'est-ce pas ? On aime les vivre, on aime les contempler sur papiers glacés. Mais ce coté "je suis un homme ordinaire, je fais la queue à Disneyland avec ma copine pour aller voir Mickey", ce coté, proche de chez vous, comme vous, ça commence à lasser. On appelle ça la modernité. Ah la modernité ! La fausse transparence ! D'ailleurs, tout est dans la fabrication de ces photos, pas volées, posées, tout est dans le message. Après une semaine de mascarade totale avec Khadafi, cet ami qui nous veut du bien, il fallait corriger le tir, offrir très vite au bon peuple de France une image qui redore, un amour qui apaise. D'ailleurs, c'est écrit dans le journal, le chef de l'Etat était détendu et souriant. Tout est là, dans ces 2 adjectifs, détendu et souriant. Ségolène Royal aussi, vous remarquerez, dans tous les commentaires depuis 15 jours, est détendue et souriante. Mais elle au moins, a l'excuse de ne pas être à la barre. Si je tenais les crétins chargés d' humaniser l'image de ceux qui nous gouvernenent, chargés de rédiger ces "story telling", vous savez, cette histoire qu'on raconte par épisode pour créer un lien avec l'opinion, si je tenais ces crétins payés à prix d'or, je leur dirais une seule chose : l'humanité et la modernité d'un dirigeant ne se mesure pas à l'étalage de son look, de ses sentiments et de ses conquêtes. Elle se mesure à sa capacité à améliorer la vie de ses concitoyens, à penser le monde, à être sans complaisance avec soi même pour être plein d'indulgence avec les autres. En un mot... à faire de la politique. C'est juste ce qu'on leur demande.

lundi 17 décembre 2007

J'aime bien notre voisin...

Accroché sur le mur près des boites aux lettres

mardi 11 décembre 2007

N'est pas Mike Horn qui veut...

En changeant les plans du matin qui me conseillaient de prendre le bus puis le vélo pour monter au col de Porte, et grâce à un savant calcul dont Joel Colado m'envie la formule (merci M. Caplain), j'avais imaginé que les pistes du Sappey sera à point pour un entrainement du soir en véloski.
Ni une ni deux j'enfourche mon vélo en sortant du boulot pour une montée sous quelques gouttes de pluie (enfin j'imaginais quelques gouttes de pluie) et puis quelques flocons de neige (enfin, ...). Et j'imaginais 2 ou 3 montées sur les pistes du Sappey histoire de dégourdir les gambettes sur le futur terrain du Gambert...
Résultats des courses, des seaux d'eau sur la tête à la montée (petits seaux, mais seaux tout de même), de la neige sur la route à partir du col de Vence, des fringues mouillées avant même d'avoir chaussé les skis, un bon brassage dans 20 à 50 cm pour l'unique montée sur les pistes et une descente scabreuse en vélo sur la neige (forcément) et ensuite sous la pluie (forcément aussi) avant d'arriver à Grenoble avec les mains façon playmobil... (même effet qu'après une journée de kayak dans les Lofoten...).
Faut être clair, l'un des meilleurs moments de la soirée fut la douche chaude en rentrant à la maison, servie avec sa tasse de tisane par ma petite chérie... Avec mes 6 minutes de retard sur l'horaire prévu, voilà qu'elle s'inquiétait elle aussi... N'est pas non plus qui veut Mme Horn!

mardi 4 décembre 2007

L’âge du capitaine

Dans mes calculs hebdomadaires pour suivre mes déplacements (bon, j’ai honte, mais la semaine à Moab (de l’ordre de la dizaine de milliers de km en avion, plus pas loin du millier en bagnole :-( ) je peux pas la mettre sur mon graphique, sinon je fais exploser l’échelle…), je me suis rendu compte d’un truc : je fais en moyenne (basse) une centaine de kilomètres de vélo par semaine (boulot, courses et loisirs). A raison d’un plein pour 600 km sur la scenic (c’est d’ailleurs la moyenne pour des trajets extra urbains, car en ville… bah je sais plus ce que ça consomme en ville, mais plus), ça fait un plein économisé toutes les 6 semaines. Sachant que le plein me coûte au bas mot 60 EUR (dernier record en date > 68 EUR), je vous demande de trouver l’âge du capitaine...
40 semaines (52 semaines par an moins les vacances moins les déplacements pro) /6 * 60 = 400 EUR / an On va considérer (ce que je sais parfaitement faux car le solde est en faveur du vélo, largement) que les frais annexes de la voiture (entretien, réparations, …) compensent les frais du vélo (une paire de pneu Schwalbe qui fait 20000 km à 35 EUR le pneu !). En conclusion, dans la moyenne basse du calcul, je peux me payer un vélo moyenne gamme tous les ans… Cool… je fais du vélo pour me payer un vélo…
Image: article du métroscope de mai 2007