Voila le genre d'endroit qu'on est venu chercher en Iran (ici a Shiraz)
L'avantage de voyager a velo et a long terme, c'est de pouvoir eviter les periodes de vacances et l'affluence. Resultat, on arrive a Mashhad le jour de l'anniversaire de la mort du 6eme imam chiite (l'Iran est un ilot chiite dans un monde musulman majoritairement sunnite), jour ferie dans tout le pays. Les hotels sont bondes de pelerins (Mashhad abrite le mausole de l'Imam Rezza et attire des millions de pelerins chaque annee). Difficile de trouver une chambre pour 2 touristes a velo.
Deux poignees pour deux sons et deux sexes: pas d'erreur quand on ouvre la porte
Tchador obligatoire pour Anne pour visiter l'immense complexe qui entoure le mausole, c'est l'occasion de se rendre compte de la difficulte a porter cet habit (au dela de toute consideration religieuse): ca tombe, on y marche dessus, ca emporte le foulard, et au final, il faut bien 2 bras libres pour faire tenir tout ca!.
Moyennant un peu de patience (et la bonne volonte de Mohammed qui a bien passe 3 H avec nous), on arrive a decrocher 2 billets de train pour Bandar-e-Abbas (en wagon familial, sinon on voyageait separes), et la possibilite de prendre les velos.
Bandar et ses sacs de riz...
Pourquoi autant de temps: les trains sont bondes, les iraniens vont chercher la chaleur sur la cote du golfe persique. Et au niveau chaleur, on a ete servi. Des notre sortie de 24H de desert (climatisees), on se retrouve avec 40 degre bien moites qui augurent mal des jours de venir. Comme tout port (enfin, l'image qu'on s'en fait), Bandar brasse beaucoup: multitudes d'echoppes, foule et foulards, avec en plus des masques pour certaines, bazar agite... Vite, qu'on en parte.
Bandar, son port, sa plage .... et ses jus de fruits (quelles tetes, mon Dieu!!)
On visite quand meme l'ile d'Ormuz, niche au coeur du detroit eponyme (30 min de hord bord a deconseille en fin de journee: quelques petites vaguellettes) et ou, sous la chaleur ecrasante de midi, on viiste en ancien fort portugais. La, les femmes portent, sous un tchador souvent colore, une robe (ou jupe), et un pantalon bien serre aux mollets. Par cette chaleur, ca doit etre terrible!
Depart le lendemain, non sans avoir deguste une fois de plus nos jus preferes (melon et carottes) avec bonheur. Ca faisiat 6 mois qu'on attendait ca. 40 km d'autoroute, et un bivouac avorte a la tombee de la nuit: on ne comprend rien au Farsi mais une chose est sure, on ne peut rester ici, aux abords de la route. On finit de nuit aux abords d'un terrain de foot (joli terrain de camping?), heberge par une equipe d'ouvriers des chantiers navals aux petits soins pour nous. Seul inconvenient: tenue correcte exigee pour Anne... Heureusement qu'il y a la clim (meme si c'est pas tres ecolo).
Un afghan, deux persans et un tout-blanc
Desertique et pourtant, les tomates y sont plantees
Ensuite, ce n'est que chaleur et desert (a 15H, sur les velos, on attend 41 degres). Et 2 jours de pedalage plus tard, on accelere le mouvement a la recherche de la fraicheur des montagnes: d'abord Abdul nous propose d'enfourner nos velos dans son pick up pour aller plus loin. Il nous depose, velos et bloc de glace compris a Lar, d'ou on attrape un bus pour Shiraz. A defautde pouvoir rouler a la fraiche le soir (il fait nuit a 17h30), on espere rouler a la fraiche a 1500m d'altitude...
dans ce desert brulant, un cadeau approprie quoique surprenant: un bloc de glace!
Lar, tout le monde descend: merci Abdul!
Shiraz, ou on espere bien lecher pas simplement les vitrines...
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