- randonneurs du vendredi
Vendredi, a l'heuer ou tous les magasins - ou presque- sont fermes, on fuit la ville pour retrouver... les teheranis sur les pentes de Tochal. Bain de foule et de voitures pour y aller, presque bain de foule sur place. La cabine fermant ses portes a 14h, on ne montra a 4000 m pour skier, mais on suivra le chemin jusqu'a la neige avec une foule bigarree de fantomes en chaussures de ville, de randonneurs avec leurs guetres, de jeunes, de vieux, de solitaires et de groupes. Une sorte de balade a la Bastille mais qui monte a 2770 m. Retour a l'hotel: on comptabilise 5 h de transport en commun dans la journee, ca suffit!
- retrouvailles et trouvailles
Notre passage a Teheran, c'etait aussi -et surtout- l'occasion de retrouver Mozhgan et ses parents 5 ans apres. On avait quitte une praticante de badmington, on retrouve une randonneuse d'altitude acharnee. Malgre notre niveau de persan au point mort, on arrive a echanger -photos et ciseaux aidant- avec ses parents. Ciseaux? En bonne prof de coiffure qu'elle est, la maman de Mozhgan s'attaque a la coiffure de Anne qui n'a pas vu de ciseaux depuis le depart. Apres la crainte de la premiere meche coupee, le changement est positif... meme si sous le foulard.... Nous y passons deux jours en famille tres agreables. Le dernier midi avant d'obtenir le brevet de pilote a Teheran, nous partageons un repas avec des amis de Denise de Tasmanie: Maryam et Adel sont etudiants la-bas, et malgre le peu de temps ensemble, ils nous choient comme de vieux copains qu'on retrouve.
- petits et grands traffics
Teheran, c'est surtout une grande megalopole, encombrees de Peykan, de motos, de porteurs, de pietons, de bus, de tout ce qui a -ou pas- sa place sur une rue. Et la regle, c'est qu'il n'y en a pas: au plus fort la poche. Alors en velo, deux solutions: le couloir de bus, et dans ce cas il faut braver le sifflet du policier sense t'en empecher -bien que nombreux, ils sont d'une redoutable inefficacite-, soit jouer comme tout le monde. Mais la, il ne faut pas perdre sa concentration, surtout dans le bazar! Et c'est ainsi, pendant les deux grosses heures de trajets entre chez les parents de Mozhgan et la gare ferroviaire, nous avons obtenu avec les felicitations du jury - Nous!- le brevet de pilote teherani...
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