[edit] Les photos sont arrivees.
Les photos, c'est pour la prochaine fois...
Cette deuxieme manche en Mongolie s'est revelee finalement encore plus belle que la premiere, et pour plusieurs raisons: on prend notre rythme de croisiere (tant au niveau physique que dans la relation avec la culture mongole), on a traverse des paysages vraiment sompteux, on a evite les vents violents (et les pluies dilluviennes), et les rencontres ont ete a la hauteur de tout le reste. Par le menu:
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Jour 0: trajet UB - Bulgan en minibus. On repasse par la route de la premiere etape, malade (meme Seb), entasses... Bref, un mauvais moment (de 9 h quand meme), a nous convaincre de ne pas faire d'autres etapes en bus. On a pris la decision d'aller vers Batsengel, ou vit Rob, un volontaire de Peace Corp rencontre a la guesthouse de UB.
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Vue de notre hotel a Bulgan. Une yourte dans la cour des maisons.
Jour 1: depart apres le repas de midi. Le goudron dure bien 5 km, un exploit. La suite, c'est une piste en plus ou moins bon etat, mais vous connaissez l'histoire. On rentre dans les montagnes du Khangai, et c'est pas qui accelere le rythme. Bivouac aupres d'une riviere et des travaux de refection de la route qui mene au principal site touristique du pays (et pourtant, tres peu de traffic). Au passage, je vous conseille le slalom entre les dameuses de routes (?), c'est plat et ca roule super.
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Jour 2: le col sauve de la debacle par une super auberge de bord de route. Anne maitrise a fond le mongol (Bob, pas de mauvais humour), et on commence a traverser qq plaines tres roulantes qui font du bien au moral. Pour un bivouac ou on voulait sociabiliser, on se retrouve paume sans yourte a des lieues, mais c'est sans compter la mobilite etonnante des Mongols qui nous accorderont pls visites sur leur (plus ou moins direct) passage.
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Jour 3: ou l'on calque notre journee sur notre appetit, mais les crepes de moutons pleines d'huile n'ont jamais fait un aussi bon carburant que notre Tsuivan prefere. Mais par contre, grande reussite au niveau socialibilisation.
Preparation d'un plat de Tsuivan
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Des foulards bleus=une source. Celle-ci n'est pas a sec.
Jour 5: tout et son contraire separe par un plat de Tsuivan a Oltzit. Un long plat seulement interrompu... par un motard qui nous arrete pour... etre pris en photo (c'est une chose excepetionnelle cet attrait des Mongols pour etre pris en photo, dans les moments les plus inattendus comme celui ci. Ca nous fera un bon stock de lettres a envoyer - l'un n'allant pas sans l'autre), mais ca nous facilite grandement la tache (quoique pas aujourd'hui... sans USB) pour vous faitre connaitre nos interlocuteurs. Puis des montees impossibles pour tester la taille de nos cuisses. Au final, c'est le bol de yaourth (2 pour Seb forcement) offert sur le bord de la route qui aura raison de nous, et entrainera meme, tellement l'accueil par cette famille d'eleveurs avec 4 enfants, est sympatique, la premiere journee de repos integral.
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Jour 6: Seb part en expedition a moto avec notre hote pour suivre une course de chevaux tandis que Anne par chercher les veaux qui manquent a l'appel (la pelle?) et participe a la traite des vaches et des chevres. Nous avons aussi droit a la recette du manto, pain local delicieux.
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Jour 7: raccourci pour aller sur Batsengel, pas une voiture de la journee. Le chemin, qui est bien trace (sauf sur notre carte), prend tout droit. On ne peut pas faire plus direct, meme en montee. Arrivee a Batsengel (2500 habitants), Rob est absent... Tant pis...
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Jour 8: direction Tsetserleg. Le paysage est toujours aussi joli, mais on n'arrivera pas ce soir. Trop loin, surtout avec le vent qui se leve.
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Jour 9: arrivee a Tsetserleg, la grosse ville (17000 hab), capitale de l'aimag. Une vraie douche, enfin...
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Jour 10: la guesthouse est tenue par un Anglais. Au rez de chaussee, restaurant et gateau aux carottes a deguster (et a emporter pour les prochaines etapes!!!). Puis depart pour qq heures de co-voiturage pour atteindre Tariat, histoire d'eviter la route principale plein de gravier et d'arriver a temps pour un hypothetique festival du Yak. Ca balote tellement qu'on regrette de suite de ne pas etre sur les velos. Mais au final, une soiree improbable en tre 3 francais dans un restau qui fuit de toute part (sur la tete de Seb) mais nous gratifie d'un CD de Joe Dassin en boucle qui nous plonge avec delectation dans notre premiere nuit en yourte...
4 commentaires:
waaaaa, du vrai yaourt dans des yourtes.
elle sont comment les yaourtières? juste des grands bols non? qu'ils enveloppent dans des couvertures? et mettent près d'une source de chaleur?
c'est marrant, on a l'impression que c'est de plus en plus beau, plus vous vous éloignez de la civilisation...
baci
Bon il va falloir trouver un atlas un peu sérieux car je suis perdue
Ben's marraine
@shab: vi, je suis d'accord
@ben's marraine: on va essayer de vous trouver une solution de suivi de colis comme sait le faire DHL...
au fait, pour les yaourth, ya meme pas de couverture... a l'air libre, proche de la porte...
mais avec pas mal de manipulation feminine pour le faire....
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