mardi 24 juin 2008
Green Day sur ville grise
mardi 17 juin 2008
L'homme du mois...
- Des liens a droite sur la carte du trajet effectue, et le fichier des kilometres parcourus
- Des liens vers les sites des gens (cyclistes de preference, mais pas que) qu'on a croise sur notre chemin... On n'est pas les seuls
Bonne lecture a vous, nous on devrait finalement partir et reprendre nos velos...
samedi 14 juin 2008
Ah bah decidement...
En quelques instants, la yourte se vide, 2 voitures partent et il reste... une femme, un mome de 2 ans et une petite de 10... Et les 2 homos???
On reste l'apres midi a glandouiller, a apprendre nos langues respectives, dehors car dedans, ca pue la barbac toute fraiche (qui traine sur la table), et la proprete n'est pas au rendez-vous (a quoi bon nettoyer le jus de fruits renverse par le gosse de 2 ans, ca va bien secher -et coller- tout seul). Repas en famille ensuite, on sent la femme (26 ans) en attente de qqun (son mari probablement). On decouvre la recette du Tsuivan, mais la pate qui seche sur les couvertures du lit, ca donne pas super envie...
la pate a Tsuivan traine sur le litBon, passons. Apres avoir refuse les propositions de recel d'une vieille boite a pharmacie et de pauvres bracelets pas beaux, on passe la soiree a les aider a rentrer les chevres, tenir le mome infernal loin des animaux et finalement vers 23 h, on peut envisager de se coucher (rien de pret avant, donc fallait bien qu'on attende). Et ce qui etait a prevoir s'avere: un pauvre lit de 90 (peut etre 100) pour 2, defonce avec des couvertures trop petites. Passons encore, on nous avait dit de prendre des duvets (mais ils sont pas la, je vous ai deja dit...).
Le meilleur, c'est le mari qui rentre vers 23h30 avec 2 potes pour manger. Et qui repart (ah, enfin la lumiere peut s'eteindre). Et qui revient, mais bourre cette fois. Et qui commence a gerber. Re lumiere (qui ne s'eteindra plus). Merci l'odeur, mais a cote de l'odeur de la viande fraiche qui traine sous le lit, Anne ne sait pas quel est le pire...
5h, l'heure ou les eleveurs se levent, et bah c'est nous les plus matinaux: quitte a ne pas dormir et avoir mal au dos, autant se lever... A 6h, finalement, on se barre. Fini la blague, on laisse quand meme notre obole, mais les 10 km aui nous separent de la ville seront l'occasion de prendre l'air... vraiment...
En conclusion, meme si la nuit + repas matin et soir (au final, on a squizze le petit dej) nous a coute 3000 T chacun (moins de 2 EUR), ya quand meme un peu de foutage de gueule...
jeudi 12 juin 2008
Pour nous suivre...
View Larger Map
mercredi 11 juin 2008
Voltaire, au secours...
A quelque chose, malheur est bon
A quelque chose malheur est bon
A quelque chose malheur est bon
lundi 9 juin 2008
Allez zou
Pas de port USB, pas de photos
-
Jour 0: trajet UB - Bulgan en minibus. On repasse par la route de la premiere etape, malade (meme Seb), entasses... Bref, un mauvais moment (de 9 h quand meme), a nous convaincre de ne pas faire d'autres etapes en bus. On a pris la decision d'aller vers Batsengel, ou vit Rob, un volontaire de Peace Corp rencontre a la guesthouse de UB.
-
Vue de notre hotel a Bulgan. Une yourte dans la cour des maisons.
Jour 1: depart apres le repas de midi. Le goudron dure bien 5 km, un exploit. La suite, c'est une piste en plus ou moins bon etat, mais vous connaissez l'histoire. On rentre dans les montagnes du Khangai, et c'est pas qui accelere le rythme. Bivouac aupres d'une riviere et des travaux de refection de la route qui mene au principal site touristique du pays (et pourtant, tres peu de traffic). Au passage, je vous conseille le slalom entre les dameuses de routes (?), c'est plat et ca roule super.
-
Jour 2: le col sauve de la debacle par une super auberge de bord de route. Anne maitrise a fond le mongol (Bob, pas de mauvais humour), et on commence a traverser qq plaines tres roulantes qui font du bien au moral. Pour un bivouac ou on voulait sociabiliser, on se retrouve paume sans yourte a des lieues, mais c'est sans compter la mobilite etonnante des Mongols qui nous accorderont pls visites sur leur (plus ou moins direct) passage.
-
Jour 3: ou l'on calque notre journee sur notre appetit, mais les crepes de moutons pleines d'huile n'ont jamais fait un aussi bon carburant que notre Tsuivan prefere. Mais par contre, grande reussite au niveau socialibilisation.
Preparation d'un plat de Tsuivan
-
Des foulards bleus=une source. Celle-ci n'est pas a sec.
Jour 5: tout et son contraire separe par un plat de Tsuivan a Oltzit. Un long plat seulement interrompu... par un motard qui nous arrete pour... etre pris en photo (c'est une chose excepetionnelle cet attrait des Mongols pour etre pris en photo, dans les moments les plus inattendus comme celui ci. Ca nous fera un bon stock de lettres a envoyer - l'un n'allant pas sans l'autre), mais ca nous facilite grandement la tache (quoique pas aujourd'hui... sans USB) pour vous faitre connaitre nos interlocuteurs. Puis des montees impossibles pour tester la taille de nos cuisses. Au final, c'est le bol de yaourth (2 pour Seb forcement) offert sur le bord de la route qui aura raison de nous, et entrainera meme, tellement l'accueil par cette famille d'eleveurs avec 4 enfants, est sympatique, la premiere journee de repos integral.
-
Jour 6: Seb part en expedition a moto avec notre hote pour suivre une course de chevaux tandis que Anne par chercher les veaux qui manquent a l'appel (la pelle?) et participe a la traite des vaches et des chevres. Nous avons aussi droit a la recette du manto, pain local delicieux.
-
Jour 7: raccourci pour aller sur Batsengel, pas une voiture de la journee. Le chemin, qui est bien trace (sauf sur notre carte), prend tout droit. On ne peut pas faire plus direct, meme en montee. Arrivee a Batsengel (2500 habitants), Rob est absent... Tant pis...
-
Jour 8: direction Tsetserleg. Le paysage est toujours aussi joli, mais on n'arrivera pas ce soir. Trop loin, surtout avec le vent qui se leve.
-
Jour 9: arrivee a Tsetserleg, la grosse ville (17000 hab), capitale de l'aimag. Une vraie douche, enfin...
-
Jour 10: la guesthouse est tenue par un Anglais. Au rez de chaussee, restaurant et gateau aux carottes a deguster (et a emporter pour les prochaines etapes!!!). Puis depart pour qq heures de co-voiturage pour atteindre Tariat, histoire d'eviter la route principale plein de gravier et d'arriver a temps pour un hypothetique festival du Yak. Ca balote tellement qu'on regrette de suite de ne pas etre sur les velos. Mais au final, une soiree improbable en tre 3 francais dans un restau qui fuit de toute part (sur la tete de Seb) mais nous gratifie d'un CD de Joe Dassin en boucle qui nous plonge avec delectation dans notre premiere nuit en yourte...