vendredi 28 novembre 2008

Mefiez-vous...

Un jus de carotte, un jus de banane et on s'entraine pour l'arrivee de nos visiteuses.

jeudi 27 novembre 2008

Une ceremonie secrete

- allo, c'est Masoud. - Bonjour Masoud, c'est Anne. - Je vous propose qu'on se voit ce soir a 20h. Je vous emmene a une ceremonie. - Une ceremonie? Quel genre de ceremonie? - Ah, vous verrez sur place. - Bon bah d'accord, a ce soir.... Seb, on est invite a une ceremonie secrete, ce soir. - Ah. - Je me demande ce que ca peut etre. Une remise de diplome a ses etudiants? - Peut-etre.

A 8h tapante, Masoud vient nous chercher. Et qq minutes plus tard on se retrouve chez Azita et Ali, avec une banderolle "Happy Birthday" accrochee au mur. Petit a petit, les amis de Masoud arrivent et devoilent le theme de la ceremonie a une Anne incredule ("c'est quand meme pas pour mon anniversaire qu'il a organise tout ca?") et un Seb innocent ("Ah, j'etais pas au courant"): le bouquet d'oeillets et le gateau au chocolat tuent definitivement les derniers doutes. Et ensuite, par ordre chronologique:
  • la corbeille de fruits
  • le gateau sous son 31
  • le decoupage au couteau enturbane (lui aussi!)
  • les cadeaux d'anniversaire (Seb en profite lui aussi)
  • la seance photos
  • la musique et la danse
  • et enfin le repas vers 12h00, avant que la foule ne se disperse (la pratique, c'est de repousser le repas le plus tard possible, car cela signifie la fin de la soiree)

Anne au couteau, les estomacs vont bientot se remplir...

Avec nos cadeaux d'anniversaire, pret a prendre des trombes d'eau...

L'heure du repas a sonne!

On ne laissera pas le bouquet a Isfahan...

vendredi 21 novembre 2008

Vous lisez le persan?

En tout cas, vous n'aurez pas d'image sur flickr (et donc dans les photos de droite)... Pas allal!

mercredi 19 novembre 2008

A vot' bon coeur m'sieurs dames

Partout en Iran fleurissent ces droles de boites bleues entourees de deux mains jaunes... Mais qu'est-ce-donc?
Dans l'Islam, devoir est donne aux croyants d'aides les plus faibles: le don d'argent pour les demunis est donc un devoir en Iran. Achaque carrefour, aupres de chaque mosquee, dans certains restaurant et meme au bureau des visas, ces boites bleues rappellent aux croyants la necessite du don.
Collecte ensuite au niveau regional, cet argent est redistribue notamment aux personnes agees sans ressources, aux malades...

lundi 17 novembre 2008

Demandez le programme!

Nous qu'on glandouille sur la place de l'Emam
Le programme d'Isfahan:
  • lecture a volonte
  • retrouvailles avec Masoud
  • rencontre avec deux autres retraites heureux en direction de l'Inde en moto
  • visites
  • et tous ca entrelarde de quelques joyeuses demarches administratives
Lecture a volonte? Anne est prete!!
Mosquee Lotfalla (avec les fotes d'ortographe de rigueur...)
Mosquee de l'Emam, un joyau qui s'illumine a la nuit tombee
La place s'illumine de boutiques en tous genres...
Un petit repas entre voisins iserois, haut savoyard et suisse...
Bleu sur bleu
Ca ressemble a une mosquee, c'est en Iran, mais c'est une cathedrale armenienne
Vendredi, les Esfahanis sont dehors, sous les yeux omnipresent des ayatollahs (Khomeny et Khamenei)
Au palais Chehel Sotoun, les peintures ne plaisaient pas a certains musulmans apres la revolution islamique... alors on depense des milles et des cents pour restaurer maintenant...
Masoud nous a trouve un coin splendide pour un repas au soleil!
Ils sont toujours la, et bien pratique pour se deplacer dans cette ville etendue
Au palais Chehel Sotoun, il y a seulement 20 colonnes (sotoun en persan). Mais avec le reflet dans le bassin, ca fait 40 (chehel)... Pas con l'architecte, il economise 20 colonnes!
Masoud nous emmene a la decouverte du bazar, pour un voyage au pays des tapis persans.

dimanche 16 novembre 2008

Retour en 400 av JC en cette annee 1387

Un dernier jus chez Ali (qu'on avait aucune chance de pouvoir payer...) et c'est parti vers Isfahan, via Persepolis. Deux demis journees d'autoroute super bucolique pour un pique nique aux abords de la cite antique. On a beau ne pas etre fan de vieilles pierres, ce site nous parait majestueux. Pour la petite histoire, Persepolis est un ensemble de palais de l'epoque achemenide et detruit par Alexandre le Grand en 330 av JC. On peut se promener au gre des envies dans ce site de 125000 m2, bien desert en ce debut novembre, une aubaine pour les amateurs de foules comme nous.
A peine entre-t-on dans le site que des gravures pas trop antique nous accueillent: les britanniques charges de garder le site il y a qq annees ont laisses des traces...
Les bas reliefs de certains endroits sont superbement conserves (enfouis sous le sable pendant des siecles)...
Portes monumentales... on se croirait dans un jeu de dominos geant!
Le site ferme a 17h, l'heure parfaite en ce debut novembre!
La journee se termine par un repas (du fromage!!!) dans le camion de Vince et Marc, retraites heureux en route pour decouvrir le monde. Histoire de nous charger un peu plus, nous echangeons quelques bouquins qui nous assurerons qq heures bien remplies - et nuits ecourtees- lors de notre prochaine pause! On quitte le lendemain Persepolis pour attraper, en moins de 5 minutes, un bus pour Isfahan.
Faut avouer que c'est plus confortable que notre tente!
Et pourquoi 1387? Ici, nous sommes en 1387... C'est le calendrier utilise ici, alors forcement quand on donne nos dates de sejour a l'hotel, on ne se comprend pas...

dimanche 9 novembre 2008

Une pause, si tu oses...

Le 4e cafe internet fut le bon, et on vous envoie quelques photos pour vous dire qu'on fait une petite pause pour se refaire a Shiraz. Et pour nous, ca passe surtout par l'estomac: jus chez notre pote Ali, eau de rose et sieste des que possible!

Des arbres a grenades (grenadiers?) dans le centre de Shiraz... Dis, on rentre dans le jardin??!!!

Notre hotel, pas le pire, mais au niveau menage, c'est pas ca...

Ali, on file le voir juste apres ce message!

Un verre d'eau de rose ou un the au safran?

Pris en flagrant delit de sieste!(le pire c'est que Seb dormait effectivement!!!)
Ah oui, c'est vrai, faut faire des visites... bon bah alors....
Hamam-e-Vakil... mais plus trop d'eau dans ce hamam...

Monument inconnu, mais joli, et sur notre route pour les jus..



samedi 8 novembre 2008

C'est coton le coton

On a deplore ici les cultures de cotons dans des pays desertiques d'Asie centrale. Un des commentaires sur ce blog nous eclaire sur les conditions sociales de cette culture (ci-dessous).
Alors, avant de vous jeter sur les premiers T-Shirts en coton made-in-je-ne-sais-ou, consultez (et plus si affinites) ces sites que me conseille http://vertes-et-mures.blogspot.com/:
pour une liste plus complète, télécharger la barre d'outils super utile qui a toute la liste des magasins en ligne, magasins physiques, les créateurs, les sous-vêtements, les chaussures, etc.

A propos du coton,ce que les gens ne en Ouz savent pas c'est :- tout d'abord, les agriculteurs sont obligés de cultivés du coton sur leurs terres si les autorités administratives désignent leurs terres pour en produire. On leur fournit "gratuitement" les semences et les intrants (pesticides et herbicides) et on leur impose des quotas à atteindre.- Ensuite ils doivent atteindre ses quotas sans quoi ils doivent payer des amendes.- Surtout, ils vendent leur tonne de coton à une entreprise désignée qui décide du prix de la vente et déduit de ce prix le coût des semences et intrants.- le fermier se retrouve avec un revenu très très faible voir un revenu qui ne lui permet pas de subsister.Enfin, pour arriver à atteindre les quotas, toute la famille, y compris les enfants vont aux champs pendant 3 mois pour ramasser le coton, ratant les cours et autres emplois.Le travail est extrêmement pénible (la plante du coton pique).Autant dire que la culture du coton (en plus des ravages écologiques) laisse à désirer sur le plan social et humain.

vendredi 7 novembre 2008

Anne n'aime pas les ronds points!

La circulation automobile en Iran est un vrai cauchemard (foi de cycliste): meme si ce n'est pas flagrant, les automobilistes conduisent sportivement ici, avec leur vieilles Peykans, et les pietons qui se jetent sur la chaussee...

jeudi 6 novembre 2008

a voile et a essence

Voila le genre d'endroit qu'on est venu chercher en Iran (ici a Shiraz)

L'avantage de voyager a velo et a long terme, c'est de pouvoir eviter les periodes de vacances et l'affluence. Resultat, on arrive a Mashhad le jour de l'anniversaire de la mort du 6eme imam chiite (l'Iran est un ilot chiite dans un monde musulman majoritairement sunnite), jour ferie dans tout le pays. Les hotels sont bondes de pelerins (Mashhad abrite le mausole de l'Imam Rezza et attire des millions de pelerins chaque annee). Difficile de trouver une chambre pour 2 touristes a velo.
Deux poignees pour deux sons et deux sexes: pas d'erreur quand on ouvre la porte
Tchador obligatoire pour Anne pour visiter l'immense complexe qui entoure le mausole, c'est l'occasion de se rendre compte de la difficulte a porter cet habit (au dela de toute consideration religieuse): ca tombe, on y marche dessus, ca emporte le foulard, et au final, il faut bien 2 bras libres pour faire tenir tout ca!.
Moyennant un peu de patience (et la bonne volonte de Mohammed qui a bien passe 3 H avec nous), on arrive a decrocher 2 billets de train pour Bandar-e-Abbas (en wagon familial, sinon on voyageait separes), et la possibilite de prendre les velos.

Bandar et ses sacs de riz...

Pourquoi autant de temps: les trains sont bondes, les iraniens vont chercher la chaleur sur la cote du golfe persique. Et au niveau chaleur, on a ete servi. Des notre sortie de 24H de desert (climatisees), on se retrouve avec 40 degre bien moites qui augurent mal des jours de venir. Comme tout port (enfin, l'image qu'on s'en fait), Bandar brasse beaucoup: multitudes d'echoppes, foule et foulards, avec en plus des masques pour certaines, bazar agite... Vite, qu'on en parte.

Bandar, son port, sa plage .... et ses jus de fruits (quelles tetes, mon Dieu!!)

On visite quand meme l'ile d'Ormuz, niche au coeur du detroit eponyme (30 min de hord bord a deconseille en fin de journee: quelques petites vaguellettes) et ou, sous la chaleur ecrasante de midi, on viiste en ancien fort portugais. La, les femmes portent, sous un tchador souvent colore, une robe (ou jupe), et un pantalon bien serre aux mollets. Par cette chaleur, ca doit etre terrible!
Depart le lendemain, non sans avoir deguste une fois de plus nos jus preferes (melon et carottes) avec bonheur. Ca faisiat 6 mois qu'on attendait ca. 40 km d'autoroute, et un bivouac avorte a la tombee de la nuit: on ne comprend rien au Farsi mais une chose est sure, on ne peut rester ici, aux abords de la route. On finit de nuit aux abords d'un terrain de foot (joli terrain de camping?), heberge par une equipe d'ouvriers des chantiers navals aux petits soins pour nous. Seul inconvenient: tenue correcte exigee pour Anne... Heureusement qu'il y a la clim (meme si c'est pas tres ecolo).

Un afghan, deux persans et un tout-blanc

Desertique et pourtant, les tomates y sont plantees

Ensuite, ce n'est que chaleur et desert (a 15H, sur les velos, on attend 41 degres). Et 2 jours de pedalage plus tard, on accelere le mouvement a la recherche de la fraicheur des montagnes: d'abord Abdul nous propose d'enfourner nos velos dans son pick up pour aller plus loin. Il nous depose, velos et bloc de glace compris a Lar, d'ou on attrape un bus pour Shiraz. A defautde pouvoir rouler a la fraiche le soir (il fait nuit a 17h30), on espere rouler a la fraiche a 1500m d'altitude...

dans ce desert brulant, un cadeau approprie quoique surprenant: un bloc de glace!

Lar, tout le monde descend: merci Abdul!

Shiraz, ou on espere bien lecher pas simplement les vitrines...

mardi 4 novembre 2008

Sur l'Iran (pour les anglophones)

J'aime toujours autant Crisis Group, alors pour vous donner une petite idee du pays ou on est, je vous invite a aller sur leur site:
 
 
 
Iran's proud history, vast energy reserves, and key geopolitical position — bordering Afghanistan and Iraq, abutting the Caspian Sea and stretching down into the Persian Gulf — combine to make it a formidable force in the Middle East. Emerging from the deep freeze of the 1980s, Iran's relations with the international community were much improved in the 1990s, with reform-minded President Khatami's 1997 election and 2002 re-election raising hopes of a fundamental change in domestic Iranian politics. These hopes remain, as yet, unfulfilled. In 2004, the role of the clerical Guardian Council in rejecting reformist candidacies for parliamentary elections led to a conservative victory in the face of reformist protests. In June 2005 hardline Tehran mayor Mahmoud Ahmadi-Nejad, running on a platform of economic populism, was elected president, and shortly thereafter, in August 2005, nuclear negotiations between Iran and the EU3 collapsed. Ahmadi-Nejad's belligerent anti-Israel remarks and confrontational tone have further undermined international suspicions that Iran's nuclear intentions are not entirely peaceful. In January 2006, Iran resumed nuclear research and development — including enrichment. As the U.S., EU, Russia and China debate this issue at the UN Security Council, Iran must weigh the value of nuclear independence against global isolation.
 

 

 

Ils ont casse notre barraque...

puisqu'on n'a plus acces a notre petite maison virtuelle car blogger n'est pas accessible d'ici (pas islamique?), ca passe par le courrier pour vous dire qu'on est a Shiraz, et qu'un de ces jours ont va aller a Persepolis...
Ca baigne et on va boire un Pepsi pour feter la victoire de Barack (pas d'alcool forcement, mais l'humour chez cet ennemi des US, c'est que presque tous les magasins proposent soit du Pepsi, soit du Coca, marques US...). Ah ces ayatollah, jamais a court d'humour!
 

 

 

Hotel Shabi Shabnam....

Il fallait la prendre cette photo, meme si on etait un peu a la bourre...

dimanche 2 novembre 2008

iran again

Premiers pas dans ce pays qu'on etait bien content de quitter il y a 5 ans... Premieres photos et premieres infos: arrives a Mashhad, on a pris le train pour Bandar-e-Abbas, et maintenant on remonte en velo (depuis le 29.10) vers Shiraz.. Ca prendra... le temps que ca prendra...
Premier repas, et pas premier coca!
Voilee et encombree, sacree meme!
A Bandar, ca brasse comme un port (Bandar veut dire port en Persan), et le marche s'en ressent... Sur l'ile d'Ormuz, les colons portugais ont laisse la place aux supporter de la Juve!
La ville d'Ormuz croule sous la chaleur...