mercredi 30 juillet 2008

Rubstovck, une ville qui vous veut du bien...

Arriver dans une grande ville n'a rien d'une sinecure, et c'est pour cela, entre autres, qu'on a evite Barnaul et Bisk. Banlieues interminables et traffic dense ne sont pas les amis des cyclistes et Rubstovsk nous sert bien pour cela: c'est finalement pas si grand. Mais par contre, pas de touristes, alors pour la procedure d'enregistrement, c'est un peu sport. Apres un premier hotel (rue Lenine, grandeur sovietique decrepie, accueil glacial.... un vrai hotel quoi!!!) ou notre nationalite nous fait essuyer un refus categorique (depuis quand des sales capitalo dormiraient ici...), on tombe sur un 2nd ou l'hotesse d'accueil, tres patiente vu mon niveau de russe, nous explique qu'en theorie il faut 2 jours pour avoir l'authorisation de la police pour pouvoir nous heberger (on est si crade???). Donc direction la dite police, ou grace au concours de plusieurs personnes toutes aussi sympas les unes que les autres (dans un poste de police russe, si si!!), on double tout le monde et on a l'autorisation... de retourner d'ou on vient. Pas de tampon, mais le droit de prendre une chambre dans cet hotel, qui va immediatement... remvoyer nos passeports pour se faire tamponner...
Bravo la productivite pour un maudit tampon inutile!
Ca prend bien 2h ces conneries, puis fin d'apres midi tranquille..
Le lendemain, tout derape. Un tour au marche ou en 2 temps 3 mouvements Anne se fait donner par une commercante des legumes... Paris, Paris, faut avouer que notre capitale donne le tournis a beaucoup de monde...
La carte postale de la Tour Eiffel leur a fait sacrement plaisir!!
arrrrrggggg... c'est seb qui jubile au marche!!!
Et puis c'est au tour du cafe internet ou les prix vont decroissant au fur et a mesure qu'on y va: 50 roubles pour 1h15 la premiere fois, 60 pour 2h15 puis gratuit pour 1h30...
Seb qui drague dans les cafes a machines a sous....
Alors faut donner du sien (mais c'est comme ca que mon niveau de russe progresse), mais qu'est ce qu'on se marre avec ces gens qui n'en reviennent pas qu'on puisse partir 1 an, en velo et volontairement sans etre paye... Et ca se termine par le cafe "Vitali" ou Vitali, justement, armenien (mais faut pas le dire trop fort) et ses collegues nous accueil chaleureusement, le patron nous payant la glace que je m'appretais a prendre, les clients nous offrant biere et maquillage (si si)... enfin a nous donner envie de rester...
Et comme des cons, on est parti....

Altai II, le retour

Dans la federation de Russie, il ya a 2 Altai. Le premier (la republique d'Altai) est tres montagneux - pls sommets a plus de 4000 m-, tres vert et avec des temperatures clementes. Le second (region d'Altai) est beaucoup plus russifie, plus valonne que montagneux et il ya fait une temperature de fou en ete (au dela de 40 au soleil, et entre 30 et 35 a l'ombre, sauf qu'il n'y a pas d'ombre sur les routes...).
Pochta Rossii (la poste Russe), partout, jusque dans les plus petits villages...
Au lieu de sortir du premier par Gorno Altaisk, la capitale, on prefere prendre par lOuest (la France est a l'Ouest finalement...). Ust kan ouis Yakonur ou une derniere fois la republique nous accueille cheleureusement. Demandant ou trouver un puit, on se retrouve dans une yourte "sedentaire" du village, accueillis par Ekaterina, pour partager le the et le gouter. Et on repartira avec du pain et un tel morceau de fromage qu'il nous en reste un mois apres... Et surtout avec une reponse a notre question: ces yourtes solides sont les quartiers d'ete des -on suppose- anciens nomades. Une belle facon de s'accomoder de la sedentarisation forcee de lUnion sovietique en conservant les traditions ancestrales de nomadisme.
Yourte solide et champ de patates... un classique en republique d'Altai
L'accueil, c'est aussi le sourire au coin d'un col bien raide. En route pour le marriage de la demoiselle avec les couettes, ce groupe n'hesite pas a prendre un peu de retard pour la photo...
un magasin, une vendeuse qui tape sur les alcooliques qui nous emmerdent, et un boulier pour compter combien nous coute notre borsh en liophilise!!!
Renforces par cette pause, nous pouvons maintenant passer du cote "region de l'Altai" ou nous sommes frappes par la fievre des temperatures. Fini de rouler aux heures de bureau, c'est plutot quand vous etes au fitness ou au pastis - quoique le pastis de 6h00 du mat, faut voir- qu'on roule. Et aux heures les plus chaudes de la journee, repos a l'ombre... de ce qu'on trouve. Et on trouve Dina et Vera qui nous invitent pour une plongee dans une maison evangeliste (on croit).
Dina, Vera, les patates et les famboises (a vous de dire qui est qui...)
Inattendu et un poil derangeant, elles nous gratifient cependant d'un bel accueil qui efface leur proselytisme. Baignade, cueillette de framboise (mmmmm!!!), sieste pour Anne, nous voila requinques pour reprendre notre route jusqu'a la nuit. Mais il faut avouer que decouper en 2 notre journee de velo n'est pas notre tasse de the, et parfois, a la faveur de nuages ou de pluie fine, on peut continuer notre route.
Une affaire de religion: la version russe des Ovoo mongol (pres des cols et des sources)...
et une eglise orthodoxe
Mais la pluie n'est pas toujours fine... Croyant avoir affaire a un petit orage habituel, nous essuyons le 17 juillet une rincee comme jamais. Trempes jusqu'aux os, c'est finalement Nikolai qui nous etend sur son fil a linge, nous preferant chez lui que sur la place du village qui nous tendait les bras. Et il faut avouer que sa salle de bains / sauna et son goulash - boulgour nous a remis d'aplomb pour... notre meilleur nuit depuis des lustres dans de vrais lits!!
Nikolai, chef cuisto et docteur es sauna!
On ne nous y reprendra plus: les jours suivants, nous nous ruons sur nos vestes et surchaussures a la premiere goutte!
Premier interview en Russe svp, et une photo promise dans le journal local
On sent que la fin de la Russie approchem les restaurants deviennent presque frequents (mais les protions toujours aussi maigrichonnes pour nos estomacs de cyclistes) et que Rubstovck va enfin se presenter a nous. Sans attendre des miracles de cette ville frontiere qu'on craint tres sovietique, il nous faut passer une nuit a l'hotel pour pouvoir s'enregistrer (se faire tamponner notre carte d'immigration) permettant un passage de frontiere sans encombre. C'est une procedure tres simple dans toutes les villes un poil touristique...
Sauf qu'a Rubstovsk, a ce moment la, il y avait 2 touristes.... des francais... a velo... qui baragouinent quelques mots de russe...

...qui baragouinent quelques mots de russe... mais jamais sans mon dico!!

lundi 28 juillet 2008

A nous les grandes steppes de Russie

... sauf qu'on ne passe pas la frontiere a velo. A la frontiere geographique de la Russie, les douaniers nous disent que les 20 km jusqu'aux douanes doivent etre fait en voiture...
Nous avons de la chance: un camion vide nous suivait a moins de 5 min. Ni une ni deux, on embarque pour nos premiers km de goudron en descente (de 2484 m a 2100 m). Une fois les formalites douanieres terminees (notre chauffeur improvise nous a bien pris en charge), on charge nos velos (nouvel echange pour reprendre nos montures respectives) pour 100 m et le premier magasin ou on se rue sur les concombres (a part des oignons, on n'a trouve ni fruit ni legume a Tsaganuur). Premier bivouac et premier reveil a la russe: une jeep de militaires debarque a 8h pour un controle de papiers.
Bien content de parler qq mots de russe! On file vers Kosh-Agash (50 km selon les militaires), premiere "vraie" ville en republique d'Altai. Sur la route, on se fait rattraper par Beat, suisse bloque a la frontiere fermee pour 2 jours pour des conges non identifies! Entre nuees et orage, il mene le train jusqu'a notre salade tomates concombres (un grand classique des anciens pays communistes) tant attendue depuis plusieurs semaines.
4 juillet, jour de fete: la salade tomate concombre s'impose!
Courses, cartes detaillees, recherche infructueuse de connexion internet, coups de telephone...
Un peu de verdure, ca fait du bien!!
Jolie bebete...
nous voila prets a repartir pour plusieurs jours. Le lendemain, apres qq km encore arides, on rentre dans une vallee de plus en plus verte qui nous amenera jusqu'a Ongudai en 6 jours: forets, rivieres, herbe verte et montagnes enneigees pour certaines (depassant 4000 m), une deuxieme Suisse comme nous l'a dit Andrei, notre hote d'Inia (ca me facilite la vie pour les blagues douteuses: inia que des gens gentils ici, inia plus de pain par contre...) sur les bords de la grande riviere mal nommee la tchouia!!
Un Tchouia d'eau...
Andrei et Seb tout content des deux assiettes de soupe...
Demandant l'autorisation de camper a cote de chez eux, on se retrouve a planter la tente dans leur jardin et autour d'une bonne soupe dans leur cuisine.
bien a l'abri dans leur jardin
L'occasion d'en apprendre un peu plus sur la republique d'Altai et sa langue, parlee chez notre hote autant que le russe. Quant a leur jardin, il nous a laisse une sacree impression: bcp de pommes de terre, des oignons, betteraves, tomates, une vache, un veau et... onze petits cochonous! De quoi etre autosuffisant une grande partie de l'annee, comme doivent l'etre beaucoup de leurs compatriotes dans les campagnes, a la vue des nombreux champs / jardins cultives que l'on croise.
Des patates....
... et encore des patates...
Arrives a Ongudai, nous quittons la route qui traverse la republique d'Altai de part en part pour prendre des chemins de traverse qui nous meneront jusqu'au Kazakhstan.

Pas facile d'obtenir une ligne internationale (Ongudai - 10.07)

Coups de coeur / coups de grisou... pour la Mongolie

J'ai aime:
  • l'accueil nomade, regulierement excellent
  • le gateau aux carottes du Fairfield a Tsetserleg
  • les paysages du centre (Bilgan aimag et Arkhangai) et de l'ouest
  • les yourtes kazakhes
  • l'abilite des cavaliers mongols, meme les gamins
  • le yaourth plus ou moins aigre qu'on nous a offert plein de fois
  • le meilleur lait du pays, a 20 km de la frontiere russe
  • la meilleure douche de l'annee, au milieu du desert de cailloux
  • la chute de neige de fin mai a oulan baator
  • les gens curieux, qui viennent meme toquer (enfin justement, pas toquer) a notre porte a 2h du mat
  • les tsuivan
  • se faire arreter sur la route pour la seance photo
  • la rencontre avec Francois, alors que c'etait une journee vraiment pourrie pour nous

J'ai pas aime:

  • les tempetes de sable pres d'Oulan Baator
  • le rideau des chiottes chez Betty
  • la riviere pres de Tariat
  • les trajets motorises sur les routes defoncees
  • les gens qui jettent leur dechet n'importe ou
  • les gens curieux.... mais alors trop curieux, qui nous epient encore apres 8h d'attente a Tosontsengel
  • l'ivrogne qui gerbe dans la yourthe a minuit a Tsetserleg
  • les menus plein de choix et leurs serveuses qui disent "Bargui" (non, on n'a pas)

jeudi 24 juillet 2008

Mon prefere, c'est boulgour a la confiture...

Une fois la soupe de noodle digeree (...), le plan A (excursion pres de deux 4000) reste dans les cartons et le plan B nous conduit directement vers la frontiere, pour cause de pedalier (de seb) recalcitrant. Partis pour le faire reparer a Oulangom, on se retrouve finalement avec un 3e plateau tordu, des roulements a billes dans les mains, et un commercant qui ferme boutique en plein milieu de la reparation. Pour eviter une casse irreparrable, on prefere echanger les velos, alleger la charge du velo de Seb, et en appeler a Soeur Anne (!) pour aller jusqu'en Russie. Mais bon 250 km de route principale, ca devrait etre de la rigolade. On a encore oublie qu'en Mongolie, une route principale est bien moins praticable que la pire des routes secondaires ailleurs.
Jour 1: 25 km de goudron, on n'en croit meme pas nos yeux...
Le plein, s'il vous plait (1L)
Le plein s'il vous plait (encore vous??)Comment vider le plein ?!?
Jour 2: encore un peu de goudron et 1000 m de denivele (sur cailloux...) On a la forme, encore, pour un bivouac pres d'un campement de 6 yourtes de la meme famille.

Encore un ovoo (tas de pierre avec des echarpes bleues) au col, apres une montee a la vitesse du troupeau de moutons...

Jour 3: repos des guerriers le matin, orage et gore tex l'apres midi pour un deuxieme col inattendu. Beau de loin, le lac Ureg Nuur s'avere un repaire a moustiques et autres bestioles.

Image d'Epinal (euh non, de Mongolie)

Anne et la remorque a pleine vitesse....

Jour 4: on a rate l'emplacement ideal pour le bivouac a 5 km pres (source pure juste apres notre depart, en echange de notre eau croupie), et on rate le col suivant a 6 km pres. Pas un vehicule de la journee sur notre route defoncee, on ne croisera une voiture et 2 motos qu'en fin d'apres midi.
Jour 5: apres le col, longue descente de solitude vers un desert de caillou (et une baignade inesperee dans LA riviere) terminee par un reveil a 21h30 (ca fait 15 min qu'on dort) par un motard et sa femme qui viennent nous dire bonjour.

Laves, seches, plies, repasses...

Jour 6: toujours ce desert de cailloux, et au milieu Bormoron, unique village depuis Oulangom qui se meure mais ou le dispensaire nous sert de salon, accueillis par nos hotes (peintres de ce dispensaire vide???). A defaut de nous trouver un magasin ouvert, ils nous vendent des beignets qui feront nos deux repas suivants.

Qui veut dormir ici???

Jour 7: Apres une journee comme hier qui se termine tard (21h00), dur de se lever mais la montee en pays kazakh (l'aimag de Bayan Olgii est fortement peuple de Kazakhs) nous reserve un accueil tres chaleureux alors que nos jambes commencent a faiblir. Peu a peu, le russe remplace le mongol (a defaut de parler kazakh), et Tsaganur, qu'on imaginait etre une ville frontiere animee, se releve un petit village isole a l'unique guanz (cantine, plat unique: crepe de mouton) et unique magasin ou on peut quand meme se reapprovisionner.

Ca tape comme supermarche!!!....

... non?? Tout en vrac, c'est Anne qui est contente!

Test d'aptitude pour le BAFA passe avec succes!!!

Jour 8: Dernier jour entier en Mongolie et dernier bivouac a la Mongol, pres d'une yourte kazakhe.

On en profite jusqu'au bout...

Jour 9: On ne sortira pas de Mongolie sans un dernier the au lait, bol de lait succulent, petit dejeuner (pain, fromage) et seance photo dans la yourte voisine, beaucoup plus colloree que les yourtes mongoles. On traversera meme la frontiere avec le pain et le fromage offert par nos hotes. 13 h: poste frontiere mongol, heure du repas pour les douaniers, qui nous laissent le temps de gouter une derniere specialite (bouz: raviolis a la viande) avant une derniere montee pour rentrer en Russie et voir, de l'autre cote de la barriere (2484 m), la route goudronnee... ou pas...

Recette pour gros bras: brasser le lait 2 h par jour pdt 4 jour pour obtenir du beurre a tartiner

L'accueil exceptionnel des nomades kazakh, qu'on ne retrouve plus qu'en Mongolie (l'Union sovietique est passee par la ailleurs).

L'histoire des noodles

Une petite histoire qui nous a fait bien rire (quoique tres jaune a Oulan gom, ville ou tout est parti de travers).
Avant de prendre la route de la frontiere russe, on prend notre dejeuner en ville. Le premier restaurant, ferme, nous prouve une fois de plus que l'auteur du Lonely Planet n'a pas du venir souvent ici (la partie correspondante a la ville est majoritairement fausse). Le 2e nous offre un tres bon accueil, avec une carte tres etoffee et traduite en anglais et une serveuse mignonne qui balbutie l'anglais. Parfait.
Coutume regrettable en Mongolie, derriere un menu tres allechant se cache un choix tres restreint, qui n'est jamais annonce au depart. Ce n'est que lorsque l'on fait notre choix qu'on s'entend dire "ah non, on n'a pas"..."ca non plus"... "ca non plus". Destabilisant mais on s'y fait. Dans le choix restant, je me fait confirme (en anglais) qu'il y a bien une noodle soupe (que je soupconn betement etre une soupe avec des noodles). Parfait, de l'eau pour s'hydrater, des pates pour pedaler. Je commande "Noodle Soup", et elle me repete pour confirmer "Noodle Soup". Anne commande aussi son plat qu'elle recoit un bon quart d'heure avant moi (j'aime pas regarder les autres manger...). Ma soupe arrive enfin, et.... c'est une vague soupasse de legumes. J'interpelle la serveuse un peu excite par l'attente trop longue: "c'est pas une noodle soup!". Et elle me repond "Vegetable soup".
  • "mais j'ai commande une noodle soup".
  • "Y'a pas de noodle soup"
  • "et cette soupe, elle est ou dans le menu?"
  • "elle est pas dans le menu!"

Estomaque, je prefere en arreter la, siroter mon jus de flotte avec une demi patate et qq bout de carottes (au demeurant pas mauvais, mais pas energetique), laisser un peu d'argent car j'ai quand meme mange qqchose, et nous barrer.

Retrouvailles avec nos velos

On rattrape le retard du mois precedent sans internet... Nous voila de retour au Fairfield guesthouse a Tsetserleg, le mardi 17 juin a 18h00.
Quelqu'un frappe a la porte, et sonne le glas de notre semaine de repos: le paquet DHL arrive enfin, avec ses precieuses pates de derailleur (3 au cas ou). Encore une fois, merci Thomas!!!
Des le lendemain, depart pour Tariat. Prets a 9 h, nous ne partons finalement qu'a 14h30, entre attente dans un premier minivan , negociation avec le second. L'unique moyen d'acceder a Tariat est de passer par un conducteur prive: soit on y met le prix, et on part quand on veut; soit on espere que le minivan soit suffisamment plein pour que le chauffeur decide de partir (c'est un coup a attendre plusieurs jours!!). Au final, tout est bien qui finit bien. Avec notre paquetage complet et repare, on part camper de l'autre cote de la riviere accidentogene!

Pique nique a l'ombre

Conference au sommet sur la geopolitique de la chevre en Mongolie

Troupeau des 5 animaux representant la Mongolie au pied d'une stupa. Devinez quels sont ces animaux (Premier prix: le pedalier de Seb)

S'en suivent 4 jours agreables deja decrits plus tot, et qui voient notre premiere crevaison le jour de l'ete... pres de deux mois sans trou.

Francois, cavalier solitaire en route pour la Haute Savoie, qui nous a beaucoup plu par sa zen attitude (il etait bon le poisson grille??)

Premiere crevaison, merci les pneus marathon (sacree rime!!)

Arrives a Tosontsengel, nous partons pour 22h30 de bus, 550 km, dont on vous deconseille l'experience. Compte tenu de la date d'expiration de notre visa, de la route a venir (desertique et ensablee) et de la reparation de pedalier pas envisageable a Tosongsengel, c'etait la meilleure solution... la suite nous donnera raison.

Tosontsengel, la porte du far west

Notre poste d'observation pendant les 8 heures d'attente du bus....

... que voila... bref...