vendredi 28 septembre 2007

Taxi vélo

On voulait tester ce nouveau moyen de transport dimanche pour ramener la mère de sèb à la gare, mais ça fonctionne du mardi au samedi. Ce n'est que partie remise. Dites le nous si vous avez tenté l'aventure: http://www.cyclopolitain.com/Grenoble/voyagez/index.html

lundi 24 septembre 2007

Et la lumière fut...

Sont forts ces Danois. Recycler la dynamo et en faire un produit nouveau... C'est tout bêtement ce que Reelight a fait en ré-inventant la dynamo, mais en supprimant le frottement qui a fait tomber cet éclairage hautement économique et écologique dans la pénombre de l'oubli. Tout le monde a en tête le vélo de grand-père qui faisait un bruit du diable dès qu'on mettait la dynamo. Le principe de fonctionnement de Reelight est assez semblable à celui de la dynamo: le mouvement de la roue est pareillement utilisé pour générer un champ magnétique tournant (attendez, 3 ans d'école et 6 ans de génie électrique qui se rendent enfin utiles aujourd'hui!). Le champ créé permet d'exciter une bobine intelligemment placée et donne l'energie suffisante pour alimenter deux diodes. L'intelligence du système est:
  • que les frottements sont réduits à néant car la création du champ tournant est directe (par les aimants placés sur les rayons) et non pas indirect comme la dynamo
  • que la lumière est générée par des diodes, très peu consommatrices d'énergie et fournissant un éclairage de qualité (clignotant cependant)

Par contre, quelques inconvénients sont remarquables:

  • la lumière doit être placée au niveau de la roue: il n'existe encore pas d'éclairage déporté où la bobine de récéption est disjointe des diodes (un prochain modèle?)
  • à l'arrêt, la lumière s'éteint, forcément, sauf pour le modèle SL 120 qui charge une capacité permettant l'éclairage
  • le montage n'est pas totalement trivial (cf la suite) malgré la communication faite par le fournisseur
  • si les lampes sont fixées simplement sur l'axe (ce qui est généralement le cas), le démontage est très facile, trop facile...
  • l'éclairage est typiquement utile en milieu urbain (c'est-à-dire avec des lampadaires), mais n'est pas assez puissant pour y voir clair dans la nuit. Pour les déplacements extra-urbains, il faut aussi se munir d'une bonne frontale pour voir où on met nos roues
  • et puis 45 EUR en France pour 2 pauvres aimants, 2 diodes et une bobine, car fait cher... En achetant direment là-bas (lors d'un déplacement de boulot à Ålborg), j'ai pu touché l'affaire à un peu plus de 35 EUR...

Pour le montage, j'ai quand même passé 3 soirées dessus, pour 2 vélos. Si on veut être plus efficace au montage, il faut noter:

  • lors des premiers tours de roues, la lumière ne se déclenche pas tout de suite. Donc lors du montage, il faut bien faire tourner la roue pendant quelque temps avant de conclure que c'est vraiment de la daube ce merdier...
  • les pates permettant de fixer la lampe sur l'axe nécessitent (au moins sur nos 2 VTT) d'être tordues pour être suffisament proche des aimants. Faut le savoir et ne pas avoir peur (en l'occurence, c'est du bon acier qui ne casse pas!)
  • pour mettre aimants et capteur en face, le système fait que l'on doit fixer les aimants... au niveau du croisement des rayons. Impossible pour le système à vis normal (il a d'ailleurs été amélioré sur le système le plus récent). Dans ce cas, la feinte est d'inverser les aimants de sens: au lieu qu'ils soient dans la courbure du mouvement (cf photo du haut), il faut mettre la courbure des aimants à l'inverse de celle du mouvement. Et ça marche!
  • la distance entre les aimants et le capteur est cruciale pour le bon fonctionnement du dispositif. Entre 1 et 3 mm sont annoncés sur le paquet. La lumière fonctionne pour une distance jusqu'à 5 à 7 mm je pense. Mais elle ne se déclanche qu'après plusieurs dizaines de mètres et ne se maintient pas à l'arrêt. Par contre, pour une distance très proche (1-2 mm) la lumière peut rester longtemps allumée: testé et validé sur une période me permettant de: attacher mon vélo, courir dans les allées de Carrefour, trouver une chemise (j'avais oublié mon déguisement pour accueuillir un prospect), attendre à la caisse et payer, courir de l'autre sens, décadenasser le vélo!!

Et maintenant, plus d'excuses pour ne pas être éclairés dans les rues de Grenoble, ou d'ailleurs...

lundi 17 septembre 2007

Déplacements doux à Eybens

Par hasard, je suis tombé sur un site qui promeut le vélo urbain dans l'agglo (en l'occurence Eybens). Ca vaut bien que j'en parle...

http://eybensavelo.blogspot.com/

Ca me trou l'...

Et bah non! Justement! C'est fait pour ne pas. Un coup de coeur pour ces selles de la vieille école: tout de cuir vétue, pas de point d'appui qui pourrait déranger nos petits pototins, les selles Brooks sont la Rolls des assises de vélo (tradtionnel s'entend, car c'est clair qu'un vélo couché, c'est encore plus confortable). Et le style de ces selles est terrible: la plaque métallique à l'arrière, rivets métalliques visibles, cuir épais (encore plus joli en couleur "honey" qui ne va pas du tout aller avec mon vélo rouge!), porte saccoche pour les outils, et pour les nostalgiques, on peut choisir des modèles à ressorts! Bon c'est pas que, mais en faire des éloges ça ne fait pas tout: ce soir on les installe et dès demain, on se tane le derrière pour taner le cuir... Ah bah oui, parce que ces bonnes vieilles selles old school ont un inconvenient: il faut les faire pendant quelques temps pour qu'elles épousent bien la forme des fesses (on peut aussi être plus malin et prendre un modèle "Aged" où le cuir est un peu plus tendre). Et après, plus aucune douleur, même pour des journées entières sur nos montures (enfin parait-il!!). Photo Brooks (http://www.brookssaddles.com/)